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 Cilly Opso [Finie]

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MessageSujet: Cilly Opso [Finie]   Cilly Opso [Finie] EmptyDim 6 Mai - 15:55


Nom prénom : Cilly Opso
Surnom :
Sexe : Féminin
Age : Vingt deux ans
Emploie : Gérante (Chimiste)
Situation : Célibataire
Orientation Sexuelle : Indécise en amour, ouverte à tout en plaisir.
Groupe : Citoyen
Code :PQ07A

Particularité :
Phobie : Claustrophobie, spécifiée en la présence d'une volonté extérieure la contraignant à rester à un endroit

Aime : La légèreté, l'ironie, la viande, les substances (hallucinogène de préférence), les bonbons, les jeux.
N'aime pas : Le bien, le mal, la justice, la vanité des têtes bien pensantes, l'orgueil des esprits torturés.



Age : 20 ans
Pays : France
Double compte : /
Avatar : /
Connexion /10 : 6
Comment avez-vous connu le forum : Un ami
Commentaire :



Histoire ~


L'histoire de Cilly n'est somme toute, pas passionnante. Elle n'a pas connue sa mère, cela pour des raisons soit politique, soit bordélique, en fait elle n'en sait trop rien... L'image féminine qui lui servit de modèle et qui tient place maintenant d'avatar génial dans sa tête, provient en grande partie des jeux vidéos. Autant dire que dès le départ, sa vie n'avait rien de très sérieux. Pourtant les jeux, c'est passionnant, alors que sa vie put rapidement s'enticher d'un adjectif antinomique. A quoi cela est dû ? Un petit cœur tout froid pour commencer, des yeux turquoises apeurés par le monde extérieur. En bref, une vie sociale peu vivante, son père étant militaire, il n'eut que peu d'occasions de revêtir le rôle qui incombait au passé de ses parties génitales. La première fois qu'il pu voir sa gamine, celle-ci n'avait pas appris à sourire et ses yeux sans teints particulier lui montrèrent une morte née. C'est que son grand père s'occupait de son éducation, et autant dire, puisqu'il tenait une sorte de pharmacie et qu'il était déjà vieux, il ne s'occupait que des trois grands besoins qui importent aux jeunes enfants: manger, dormir, chier. Pour calmer les ardeurs qui provenait de la bouche gueulante de l'ange sans émotion, quand il ne s'agissait pas de la nourrir, il lui donnait un nouveau jouet pour l'occuper. Le soir seulement, il lui apprenait au coin du feu à formuler des mots, lui apprendre à marcher. Ce manège continua quelques années, il lui enseigna les rudiments de la vie en société, à commencer par la parole, et chose amusante, lui étant vieux, commerçant, et attaché au respect, lui apprit des mots soignés, une syntaxe travaillée, un joli petit lot de départ pour une dandy de la haute société. Ainsi, ne sortant que trop peu, la petite eut d'abord des conversations avec son grand père que peu d'enfant auraient pu avoir. Il lui importait peu de comprendre le véritable sens des mots respects, bien élevé, du bien et de la justice, auxquels son grand père étaient très attachés; pour cause il lui expliquer les mêmes exemples, sans ces concepts, plus de boutique, plus de confort, plus de nourriture ! D'ailleurs Cilly s'en confortait bien, quand elle apparaissait sur le devant de la boutique, avec un sourire sans émotion, des yeux qui n'espèrent rien, elle leur montrait tous les usages de respect appris. Le sourire bienveillant des clients en retour la réconfortait.

Tel fût sa très jeune enfance, quand vinrent les autres années, elle commença à user du langage pour convaincre son tuteur d'exaucer ses désirs. Elle n'avait pas d'amis, son grand père craignait trop de la laisser sortir, si bien, elle ne demandait que des jouets. Son imagination fertile l'aidait à ne jamais épuiser les ressources matérielles offertes. Mais si peu de joie véritable vinrent enchanter son esprit, elle se sentait lassée et demandait sans cesse de nouveaux instruments de plaisir.

Un jour, son grand père en eût assez. Elle devenait intenable, comme rien ne lui faisait tant plaisir au point de pouvoir la menacer, il eut du mal à trouver un moyen de pression sur elle. Lorsqu'elle faisait preuve d'une méchanceté incroyable, cette froideur propre aux enfants gâtés, il l'enfermait dans le grenier. Là bas, il n'y avait rien à faire, ni fenêtre à regarder, ni aucun jouet pour supporter l'ennui. Elle criait alors des heures durant, pleurant, espérant que ces lamentations pourrait la sortir de cet endroit maudit. Mais son grand père étant gentil, au fond, il n'eut recours à cette méthode que dans les cas extrêmes.

Bientôt il dut trouver un nouveau moyen de l'occuper, cette petite, et il avait toujours autant peur de la laisser sortir de la maison seule. D'ailleurs comme il n'avait pas vraiment d'amis, elle non plus n'avait pas l'occasion de rencontrer beaucoup de monde. Alors il eut la bonne idée de l'initier aux arts de la chimie, car si la pharmacie se contente de vendre et de savoir quoi vendre, son grand père était aussi doué des capacités pouvant créer des médicaments. D'ailleurs il avait depuis longtemps dans l'idée de faire de cette demoiselle là, la nouvelle gérante de sa boutique, quand les vieux jours seraient pour lui un calvaire suffisant pour qu'il prenne un repos bien mérité. Sitôt pensé, sitôt fait, Cilly se retrouva en face d'éprouvettes, de tonnes d'ingrédients aux noms compliqués. Heureusement la méthode fut pédagogique, il lui apprît quelques rudiments de physiques, et lui fit faire quelques expériences toujours très amusantes et étonnantes pour un enfant. Comme mélanger deux produits créèrent un liquide stable que l'on ne pouvait renverser, ou comment deux ingrédients bizarres pouvaient donner lieu à une petite boule sucrée délicieuse. Cilly se prît vite au jeu et mélangea sans grand sérieux de nombreuses éprouvettes ensemble, avec décantation parfois, chauffage à d'autres endroits... Lorsqu'elle en avait marre, elle reprenait ses jeux d'imagination, ou bien elle se mettait à lire un des bouquins de la bibliothèque disposé dans le salon, prêt du feu.

Elle passa quelques années calmes ainsi, son grand père avait de quoi la motiver et de quoi la restreindre, elle se cultiva et perfectionna ses petites techniques d'alchimiste en herbe, mais de manière générale, elle s'ennuyait beaucoup, et de fait, ses yeux n'étaient jamais grand ouvert et son sourire peu enclin à montrer la joie véritable.

Un jour son père eut une permission plus longue que les autres, étant éduqué à aimer son père, Cilly l'accueillait maintenant avec joie, sans savoir trop vraiment pourquoi. Ce militaire était un homme cultivé, aimant la réflexion mais s'étant destiné à cette profession, il avait laissé de coté tout intellectualisme déplacé. Aussi, pendant plusieurs semaines, il prît sa petite fille avec lui, et lui fit découvrir le monde. Elle se balada en toute sécurité parmi les quartiers un peu chaud du village, pénétra quelque fois dans les sphères un peu plus haute et plus soignés. Son père, craignant de n'avoir plus d'autres moments d'intimité avec sa fille, lui présenta tout ça, et lui dit qu'elle aurait à faire un choix, savoir où elle voudrait habiter, avec quels genre de personnes (dont il lui fit une description) et du coup comment l'amener à réaliser ses ambitions. Mais la petite n'y connaissant rien, fit mine de comprendre et ils passèrent leurs chemins. Pourtant ces questions viendront la hanter longtemps plusieurs années après, pour cet instant raconté, son père l'emmena dans une boutique pour enfant de son âge, où elle découvrit les jeux vidéos.

Point besoin de savoir, quoique l'importance soit de mise, quels genre de jeux elle jouait et lesquels l'ont véritablement marquée. Elle joua, tout simplement. La mimétique est une des capacités humaine, l'ont a dit la plus faible, et pourtant sans doute la plus instinctive, pour apprendre, et lorsqu'il a s'agit d'apprendre les émotions, de faire prendre à son visage et à ses traits toutes ces petites beautés, c'est au coté des jeux qu'elle imita. Sa figure favorite, une guerrière farouche et belle, parfois stratège, parfois femme, elle conquît sa féminité dans cette idole. D'ailleurs le temps passant, son corps changeant, de derrière le comptoir elle percevait parfois des regards, de beaux regards, qui l'intriguait, sans qu'elle sache que cette beauté n'était que le reflet de la sienne.
De fil en aiguille, son grand père lui demandant de plus en plus souvent de tenir la boutique, maintenant qu'elle connaissait bien les rudiments de ce métier, elle se lia d'amitié avec quelques clients. De jeune garçons, quelques mères attentionnées qui l'invitait à prendre un thé chez elles avec leurs propres filles, et un ou deux hommes aux intentions invisibles.

Elle commença donc à sortir, chez les mères, toujours bien présentable, bien polie et avec leurs filles, gentilles. Quand elle gambadait dans les rues avec les garçons, elle se faisait plus taquine, ses yeux luisait d'un désir inconnu, et elle refusa poliment les invitations des quelques hommes.

Sa vie sociale naquît alors, elle préférait de loin la compagnie des garçons, mais il lui semblait avoir beaucoup à apprendre auprès des filles, si bien, elle venait de temps à autre pendre le thé, il lui semblait jouer à un jeu chiant et de manière désintéressée, elle faisait la fille gentille. Elle apprît à leurs cotés la coquetterie sous le maquillage, sous les vêtements, elle qui faisait la coquette comme les garçons ont l'habitude de le faire, en montrant ses capacités physiques, sa témérité.
Elle qui connaissait pas l'école, revenait à la boutique suivre ses propres cours. Entrecoupé de jeux, elle apprenait de nouvelles compositions, son carnet de savoir était déjà bien remplie de nombreuses recettes.

Les années passant, sa vie se faisant plus joyeuse, à ses seize ans, son père revint une nouvelle fois. Il discuta longuement avec son propre père, sur l'avenir de la boutique, de la petite, sur ses avancés théoriques et sociales. Finalement, le militaire prît la décision de lui offrir un appartement dans le même quartier, celui du marché noir.
Sa vie indépendante eut des hauts, beaucoup de plaisir, et des bas, beaucoup de désespoir. Elle y connut la dépendance, le trafic, la baise et les déceptions qui s'ensuivent. Son esprit si vite ouvert aux autres, se referma très rapidement. Pourtant elle y passa tout de même six ans, là dedans, changeant de milieu social de temps à autre, se maudissant, cherchant sans succès la voie de vie qui lui serait destinée. Elle apprît rapidement à ne pas s'en faire, à ne pas angoisser, à ne pas stresser, à s'en foutre de tout, puis elle eut des périodes où, ne sortant pas de chez elle, elle ne faisait que lire. Son père lui envoyait de l'argent tous les mois, pour le reste, elle bossait parfois avec son grand père , et créa rapidement un réseau de drogués pour toutes les autres dépenses. En lisant, elle se dégagea de toutes les valeurs morales inculquait par son grand père, même, elle les prît en horreur. Pour jouer le jeu qu'elle voulait, elle se déguisa, revêtit un costume extravagant, avec un petit sourire hautain et indifférent. Elle eût des périodes si sombres, des lectures si peu conseillé, que certaines de ses habitudes, je ne voudrais pas vous les conter ici. Mais bientôt, il y eut à nouveau une discussion entre son père et son grand père, et le vieux quitta la boutique pour s'installer avec son argent dans de meilleurs quartiers, et il lui laissa la gérance de la pharmacie.

Cilly était contente, avec son air indifférent elle le montra, mais tout de même, elle était contente. Bien vite, elle changea le nom de la boutique, et les produits vendus aussi. Oh bien sur, ce serait toujours pour se guérir. Mais pour se guérir de quoi ? Du mal qu'on a à s'ennuyer, du déplaisir de n'avoir aucun désir satisfait. Telle étaient les grandes lignes de cette nouvelle boutique, avec bien des endroits cachés au public...



Physique: Qu'est-ce à dire que l'apparence de Cilly ? Une femme un poil petite, pour une femme, ce n'est pourtant pas petit, avec de gros seins qu'elle n'entretient pas, qui tombe et tombe faute d'avoir une main qui les soulève chaque soir. Un visage plutôt fin, l'on dirait qu'il est beau, avec des yeux, de grands yeux bleus presque turquoises qui prennent des airs tirés pour mieux accompagner l'indifférence que prône son visage, ou pour le narquois du commerçant qui a ce que vous voulez, mais qui s'en fout que vous le vouliez. Un corps somme toute encore bien capable, point de muscles très visibles mais bien assez pour courir, sauter, gambader et donc fuir en toute facilité. Quand aux vêtements, la plupart du temps Cilly est extravagante, porte des tissus aux couleurs chatoyantes, bleus, turquoises, du doré autour, un chapeau de sorcière et un fin maquillage exubérant, presque ridicule. Juste sur les lèvres, pour pouvoir passer sa langue dessus, c'est tellement sex', et puis un peu pour mettre sur le contour des yeux, sait-on jamais si une personne est à charmer...




Caractère: Cilly c'est une personne un peu spéciale, dans notre monde ce serait une petite conne, avec son charme, mais une petite conne quand même. C'est qu'elle juge rapidement les gens, le monde, et pas souvent du meilleur aspect. D'ailleurs, si elle agit comme ça, c'est qu'elle s'en fout. Entendons nous, elle ne se fiche pas de sa vie, comme dans un jeu vidéo, elle joue, et du coup elle se joue d'elle même, de sa fierté, de ses quelques rêves d'enfants, en prenant l'air indifférent, hautain, quoique toujours plutôt sympathique. Ce n'est donc pas du mépris dans les hautes sphères de sa pensée, pour les autres, c'est juste qu'elle est d'une légèreté telle qu'il y paraît ainsi.
Pour autant, elle n'a aucun respect pour la vie humaine, somme toute, elle n'a aucun respect pour les valeurs humaines. Si donc, le bien, le mal, la charité, la pitié, la justice, et toutes les ferveurs incroyables que les humains leurs portent à travers leur existence, ça la met limite en colère.
Cilly n'est en fait pas une personne stupide, et dans sa petite tête, souvent tout est très clair, elle sait où elle va, où elle en est. Voilà la Cilly que vous rencontrerez, et celle en proie au doute, ou celle qui se livre, avec ses sentiments et ses pensées, celle là, sans doute, est très douce. Pour autant elle reste commerçante le plus souvent, et commercer avec ses pensées et ses sentiments, c'est pas chose aisé. Autrement, elle est le plus souvent diplomate et préfère éviter les effusions de sangs, quand ça la met en danger.



Test Rp:

Bien le bonjour, cher moi du futur. Je ne sais quel chemin emprunterais-je, d'ici les dix années qui me séparent de l'entité qui écrit ces mots. Mais, comme pour en soumettre la possibilité, comme pour en conjurer d'autres qui pourraient arriver, voilà un futur, qui peut être, me sierras. Du moins, en cette soirée où il me semble, quelque chose me manque terriblement, j'écris pour que tu me laisse entrevoir cet avenir. J'écris pour que tu ne me juges pas, que tu ne te plaigne pas des choix que j'effectue, de ceux que j'ai récemment effectué, et si comme à l'accoutumée, je me ris de moi même, je veux que cette lettre soit le garant que je n'ai rien pu faire d'autre que de m'abandonner à l'ironie.
Ainsi j'aimerais avoir quelque renommé au sein de la cité, point de celle qui offre la gloire et l'argent, juste cette douceur tiède qui envahit le cœur lorsqu'on offre le sourire à quelqu'un. Je veux être une femme, une mère, une valkyrie qui franchit la peur et offre le bonheur... Je voudrais être entourés d'un tas de personnes, sentir leurs amitiés, au delà du bien, du mal, dans les cieux jusqu'aux caves où mes expériences si souvent teintes d'une mauvaise opinion ne font que tester les capacités humaines. Peut être même, je voudrais exalter, m'affirmer partout, sans craindre rien, sans avoir plus besoin de drogues pour cela. En tout cas, je voudrais apprendre aux autres, et je me verrais, mon sourire changée, mes yeux bienveillants, enseigner les dangers et les bienfaits des drogues... Ah ! Quel bonté que celle que les drogues m'offrent, rien que pour me permettre de songer à ce futur si incertain. Il est dénué de raison, il n'est existant qu'à condition que je sois en société. Or moi, suis-je sociable ? Je voudrais, dans dix ans, même sans société pour le reconnaître, faire mon petit business et savoir, non pas qu'il est juste ! Mais qu'il profite au plaisir des gens. Non pas comme je le fais avec ma boutique, elle ne considère que les plaisirs immédiats, non je voudrais leur offrir des expériences métaphysiques, leur ouvrir des portes de perception inconnus, changer radicalement quelque chose dans leur vies, même, pourquoi pas dans la vie du dôme ? Si pour cela, d'autres vies doivent s'éteindre, qu'importe ?



Dernière édition par Cilly Opso le Dim 6 Mai - 16:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cilly Opso [Finie]   Cilly Opso [Finie] EmptyDim 6 Mai - 16:16

Bienvenue Cilly !

Avant te valider deux petites remarques.

  • Tout d'abord, une pas bien grave, vu qu'on a quand même une preuve que tu as lu tout ce qu'il fait mais le code exact n'est pas PQ07A car il s'agit d'une partie de la matricule qui suivra.


  • Ensuite, " particularité " est vide, enfin, ça veut peut-être dire qu'il n'a rien de particulier mais c'est juste pour être sur que ce n'est pas un oubli. (si ça ne l'est pas, désolé, simple vérification x.x)


Ta matricule est XX PQ07A 34A , chère citoyenne o/
N'oublie pas de faire une demande d'habitation et de rp.
Bon amusement !

[EDIT - Remarque arrangée.]
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