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 Azora Enoch Cavendar ▬ 'Live fast, Die young'

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Azora Enoch Cavendar ▬ 'Live fast, Die young' Empty
MessageSujet: Azora Enoch Cavendar ▬ 'Live fast, Die young'   Azora Enoch Cavendar ▬ 'Live fast, Die young' EmptyJeu 21 Juin - 22:30

Azora Enoch
Cavendar
feat
GUMI ( Vocaloid)
Militaires
Pilote
Code : XXXXXX
Femme, Homosexuelle,
Célibataire, 26 ans

Particularité : On conserve tous des choses, des fragments de son enfance pas vrai ? Avec des parents scientifiques, Azora a gardé quelques notions de chimie et en médecine puisqu'elle était destiné à suivre la voie d'un de ses deux parents.
Quelque chose de plus marquant, de plus choquant.... c'est quoi, cette série de chiffre tatoué sur son poignet droit ?



Phobie :

Aime :
N'aime pas :


Le grand bal des apparences




    Vert... le monde est vert... En tout cas, ses cheveux le sont. Elle les regarde quelques instants. Aujoud'hui encore, on lui a demandé si c'est une teinture. Elle ne peut pas les blâmer, elle poserait sans doute la même question. Elle passe une main dans ses cheveux. Non, c'est sa couleur naturelle. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, ils ont toujours eu cette couleur là. Ils lui arrivent aux épaules. Parfois ils sont plus courts. Mais ils ont toujours cette coupe irrégulière. Elle sait que c'est parce qu'elle les coupe avec ses ciseaux. Elle s'en fiche. Elle se regarde droit dans les yeux. Son reflet dans le miroir juste en face d'elle. Ses yeux aussi sont verts. D'un vert plus pâle, moins vifs que ses cheveux. Elle a la peau blanche. Trop blanche. Elle a l'impression d'être un immense cachet d'aspirine.



Je pense, donc j'existe



150 mots



Être et ne plus être



400 mots



Rituel



    5h00
    Le réveil sonne. Elle l’éteint directement, d'un geste brusque. Elle se lève aussi, sans même attendre une seconde. Elle n'est vraiment pas du genre à traîner au lit. Elle se dirige vers la salle de bain, se déshabille. Elle observe son reflet dans le miroir. Son sourcil se relève quand elle constate sa maigreur, comme tout les matins. Son doigt caresse la courbe que forme ses côtes saillantes. Elle détourne son regard, entre dans la douche. L'eau est glacée, comme d'habitude. Elle n'est pas non plus du genre à traîner sous la douche. Elle sort de sous le jet d'eau et passe devant la pile de serviettes propres sans même la regarder. Elle arrive nue dans la cuisine. Elle ouvre le frigo, sort une tranche d'ananas puis prend une tasse de café noir très serré. Elle s'arrête un instant pour consulter l'ordinateur inséré dans son plan de travail. Elle pianote quelques instants sur le clavier. Les nouvelles du jour du Dôme s'affiche instantanément à l'écran. Elle les parcoure rapidement, boit sa boisson d'une seule gorgée. Elle pose sa tasse dans l'évier, retourne dans sa chambre. Elle ouvre son armoire, en sort des sous-vêtements noirs. Elle les enfile puis choisit dans son armoire un débardeur noir moulant, son blouson en cuir doublé préféré et un pantalon d'uniforme kaki de l'armée. Elle cherche pendant un moment ses lunettes d'aviateur qu'elle glisse dans la poche intérieur de son blouson. Suivent ses gants et ses plaques d'identifications. Elle retourne à la salle de bains, passe ses doigts dans ses cheveux verts coupés au carré. Elle les ébouriffe un peu. Elle regarde l'horloge. 5h20. Elle attrape ses clefs et sort de son appartement.

    5h35
    Elle est presque en retard. 35 secondes de retard sur son programme habituel. Elle entre dans le hangar de l'Aérodrome où dort sa machine. Elle l'a surnommé 'Rise to Freedom'. Le nom est même inscrit à la peinture blanche sur son flanc. Les autres ont rit quand ils l'ont vus. Elle s'engouffre dans le petit local du hangar. Elle tombe nez à nez avec un de ses collègues, une tasse de café fumant. Il vivait dans un des baraquements. Elle non. Elle lui sourit avant de décrocher sa combinaison de vol du mur. Elle retire ses bottines pour l'enfiler. Elle remonte la fermeture jusqu'au bout. Elle enfile ses gants et ses lunettes. Elle ressort sans un mot. Elle se dirige vers son appareil. Elle s'assit, regarde un instant le tableau de bord et respire à fond. 5h45. L'heure de sa ronde quotidienne.

    6h00
    Elle vole lentement, assurant fermement la prise sur le manche de son avion. Elle regarde avec détachement le paysage qui défile sous elle. Elle a décidé de voler plus bas que d'habitude, histoire de faire du repérage. C'est le genre de chose que son supérieur aime. Elle remarque d'ailleurs un groupe de sauvages juste en bas. Elle enregistre les coordonnés sur son ordinateur de bord. Elle sait que plus tard dans la journée, un groupe au sol viendra vérifier si les sauvages sont toujours au même endroit. Elle sait que si c'est le cas, ils mourront très certainement. Elle se dit que ça devrait peut-être lui faire quelque chose, d'être la responsable de ces morts. Elle y pense un moment avant de se dire qu'elle ne sent rien. Elle fait son devoir. Elle croise un autre groupe, elle appuie sur le bouton pour relever leur position. 6h20. L'heure de retourner à la base.

    6h45
    Elle entre dans la centre de commandement réservé aux pilotes. Elle s'approche de son supérieur, lui tend le relevé où sont écrits les positions des groupes qu'elle a repéré un peu plus tôt, silencieuse. Il la remercie d'un geste. Elle retourne s'asseoir parmi les autres pilotes. Le capitaine prend la parole, annonce une sortie d'escorte d'un détachement terrestre. Ils allaient devoir les couvrir. Elle soupire. Les autres aussi. Ses missions étaient toujours tellement ennuyeuses. Le capitaine déclare qu'il ne lui faut que quelques personnes. Il fait la liste. Son nom est dans le premier. Elle reste immobile, attends qu'on lui donne les instructions. Une fois qu'elle les a, elle sort, part se préparer puis faire une sieste rapide dans le baraquement des femmes.

    8h00
    Elle remonte dans son engin. Attends qu'on lui dise de démarrer. Elle s’exécute. Elle s'envole, repère l'équipe au sol. Elle lève les yeux au sol. Les militaires de l'armée de Terre sont des imbéciles. Des imbéciles qui font du bruit, qui jouent aux gros durs. Elle déteste travailler avec eux. Mais elle est obligée. Elle les suit en volant très bas. Elle les devance tout de même un peu. Elle arrive avant eux. Elle remarque que les sauvages sont toujours là. Ils remarquent son avion. Elle voit qu'ils la montrent du doigt, qu'ils paniquent. Elle voit des enfants s'enfuir accompagnés par leurs mères. Elle voit des hommes essayés de prendre des armes pour défendre leur groupe. Elle sait qu'ils vont mourir, qu'ils n'ont aucune chance face à la technologie de pointe de l'armée. Elle fait des ronds autour de l'endroit, attends que tout soit terminé. Elle regarde droit devant elle. Elle se dit que peut-être, elle devrait se sentir mal. Elle s'étonne même que ce ne soit pas le cas. Elle se demande si elle n'a pas un problème. Puis elle reçoit un message du chef d'escadron qui lui dit qu'elle peut rentrer, les félicitant pour leur travail. Elle tire sur le manche et fonce vers le dôme.

    19h00
    Elle a passé la journée à réparer des avions. C'est elle qui l'a demandé. Elle n'a pas voulu ressortir aujourd'hui. C'est une sorte de rituel pour elle. Après une mission, elle demande toujours à réparer des machines. Elle aime passer la journée à réparer des moteurs pour réfléchir aux corps désarticulés quelque part à l'extérieur du dôme. Des corps dont elle est responsable. Enfin en partie. Elle se demande si elle n'aurait pas du choisir un autre métier. Elle se dit que ça aurait pu être mieux pour elle. Et puis elle jette un œil sur la carcasse dans laquelle elle plonge ses mains. Elle se dit qu'elle aime trop ça pour être quelqu'un d'autre. Quelqu'un vient lui dire qu'elle a finit son service. Elle s'essuie les mains et repose son instrument. Elle déboutonne légèrement son uniforme et retourne dans la minuscule pièce pour récupérer son blouson et ses gants. Elle passe devant les baraquements. Celui des femmes. Elle sait que normalement, elle devrait y dormir. Mais elle tient à son appartement, celui qu'elle a hérité de ses parents. Elle tient à ce confort que de se retrouver seule à la fin de la journée. Elle n'aime pas la compagnie des autres. Elles sont trop bruyantes, trop insupportables. Elle trouble sa quiétude.

    22h00
    Elle sait qu'elle doit aller se coucher. Demain, elle devra se lever à 5h, comme d'habitude. Elle entre dans sa chambre, fait deux fois le tour du lit et décide de dormir du côté gauche. Elle entre dans les draps froids, se retourne vers la table de chevet. Trois tiroirs. Des deux côtés, on y trouve les mêmes choses. Dans le premier, un flingue et trois cartouches de balles de rechanges. Dans le second, il y a quatre livres, les mêmes de chaque côté du lit, accompagné d'une photo. Et dans le dernier, il y a exactement 13 flacons en verre. Trois contiennent des somnifères, quatre des hallucinogènes, deux des antidépresseurs. Quant aux huit derniers, c'est sa réserve personnelle de pilules du bonheur, la petite poudre blanche qui fait planer. Mais ce soir, elle se contente de prendre un somnifère et un antidépresseur. Ce soir, elle n'a pas envie de s'envoler en direction des étoiles. Ce soir, elle veut juste dormir.

    5h00
    Le réveil sonne.





Edit Arwy : Fini vite é_è je te déplace ta fiche, mais tu peux toujours la continuer et poster dans fiche fini quand tu auras fini. :p
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