Akira TakeshiXY CG04I 50A
♕ Messages : 26 ♕ Immunités : 48 ♕ Date d'inscription : 18/06/2012 ☆ Sexe : Masculin ☆ Métier : Cobaye 2D ☆ Logement : Cellule fermée dans le complexe scientifique ☼ Situation : Dans la merde...et seul.
| Sujet: Akira Takeshi [100%] Lun 18 Juin - 22:26 | |
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Nom prénom : Takeshi, Akira Surnom : 2D Sexe : Masculin Age : 22 ans Emploie : Cobaye (ancien métier: étudiant en communication) Situation : Célibataire Orientation Sexuelle : Homosexuel Groupe : Scientifiques Code : CG04I
Particularité : Assez costaud malgré sa munceur. Très turbulent et souvent mis en détention Phobie : Les seringues. C'est bête pour un Cobaye non ?
Aime : Faire ce qui lui chante, les pâtisseries, les jeux vidéos, se promener la nuit, les animaux (surtout les chats). N'aime pas : Qu'on lui parle sèchement, être méprisé, être traité comme un animal ou un objet, respecter des horaires, les scientifiques, qu'on lui rabâche les oreilles avec des trucs inutiles, le Doc (Faye M.K. Dreizehn).
| ©rédit :Age :20 ans Pays :France Double compte :/// Avatar : ▬ Orihara Izaya de Durarara!!; Connexion /10 :8-9/10 Comment avez-vous connu le forum :Par un annuaire, je cherchais un fow post-apo Commentaire :Beau design ! | Histoire - Il y a des gens qui ont tout pour être heureux et qui le sont. Des gens a qui la vie donne tout et qui pourrait leur sourire toujours. Et parmi ces gens, il y a ceux a qui la vie reprend tout, presque du jour au lendemain, sans demander la permission. Akira est né entre une mère aimante et un père attentif. Ni particulièrement riche, ni en situation difficile, la petite famille vivait dans un coin tranquille du dôme. Akira était un petit garçon joyeux, un peu capricieux mais vivant et rieur. Sa mère s’appliquait à lui apprendre sa langue avant même qu’il n’aille à l’école. Espiègle, l’enfant se faisait pardonner ses bêtises par une bonne humeur permanente et une volonté toujours au rendez-vous. Ses enseignants ne pouvaient pas lui en vouloir, d’autant qu’il était bien souvent dans les meilleurs de sa classe. Même avec les autres enfants il n’avait pas de problème. S’entourant rapidement d’amis avec qui il pouvait passer des journées entières à jouer, Akira n’était pas à plaindre. La vie suivit son cours tranquillement ainsi jusqu’à ses 11 ans. Sans prévenir, la fatalité s’abattit sur sa famille comme la foudre sur un arbre. Son père commença par perdre son travail dans l’entreprise où il était. Puis sa mère tomba malade. C’était si rare... Personne ne tombait malade dans le dôme et on guérissait tout de suite les infirmes. Mais cette fois, malgré toutes les interventions qui furent tentées, la maladie l’emporta sur la science. Sans que personne ne daigne en donner les raisons au garçon, on lui prit sa mère à l’article de la mort. Il ne la revit plus, ne recevant qu’un courrier où de froides condoléances lui étaient adressées. Il n’avait même pas put entrer à l’hôpital où on avait soit disant emmené celle qui l’avait mit au monde. Son entrée au collège coïncida avec le début de la fin. Son père, anéantis par la mort de son épouse et la perte de son travail sombra lentement mais surement. Délaissant son fils, se désintéressant de tout et se coupant du monde, il trouva refuge dans la bouteille, comme beaucoup d’autres. Le jeune garçon ne pouvait qu’assister à cette déchéance, impuissant et tourmenté. Trop fier pour oser pleurer sa mère en public, trop faible pour relever son père, il ne trouva de stabilité que dans une bande qui l’accepta comme un membre de la famille mais qui l’entraîna sur la mauvaise pente comme on dit. Ca commençait par répondre aux professeurs, ne plus rendre certains devoirs et traîner dehors tard le soir. Puis boire, ne plus aller en cours, taguer un mur ou deux, renverser des poubelles, faire aboyer des chiens au milieu de la nuit. Après c’était les vols, au collège et dans la rue, des sacs, des porte-monnaie, des télés, des voitures. Entrer chez les gens ne lui posait pas de problème. Se donner rendez-vous pour tabasser une autre bande non plus. Donner des coups, en recevoir... Il était le démon qui tourmentait les professeurs, à la fois insupportable et touchant dans ces moments où l’on pouvait voir sa peine, intenable et pourtant doué quand il se donnait les moyens. Habitué du poste de police, fiché, casé, son matricule n’était plus inconnu pour les forces de l’ordre. Son père n’était plus que l’ombre de lui-même, tout juste bon à faire le ramassage des ordures et à boire devant la télé avec un air absent. Quoi que dise ou fasse son fils il restait là, imperturbable. Akira avait commencé par hurler, le secouer et puis les semaines et les mois avaient eut raison de lui. Arrivé au lycée, l’adolescent n’était plus ce jeune garçon souriant et turbulent que l’on pouvait voir cinq ans plus tôt. Rebelle à tout, évitant simplement les pires écueils, les pires méfaits, il restait un sale jeune dont on ne pouvait rien tirer de bon en dehors des moments où il décidait d’être raisonnable. Loin de se laisser manipuler par ses compagnons d’infortune, il les laissait à leurs vagabondages quand ceux-ci étaient trop dangereux à son goût, s’évitant de finir en criminel, conservant son statut de demi-délinquant. Malgré tout il avait un objectif, un projet pour l’avenir. Quand il arriva devant la feuille d’examen du bac, il ne se sentit pas plus perdu qu’une autre fois et passa toutes les épreuves, obtenant même une mention bien ce qui dut faire enrager ses professeurs. Admis de justesse dans une université de communication, le destin frappa à nouveau un mois avant que ne commence sa vie d’étudiant. De ce qu’il se rappelle, c’était une nuit de plus à traîner dans une ruelle sombre. Il avait laissé sa bande partir en expédition pendant que lui s’éloignait pour faire sa promenade seul. Depuis une bonne année déjà il avait prit goût à ses balades nocturnes en solitaire. Être seul lui convenait mieux dans le fond. Il se destinait à autre chose qu’aux vols et à la prison, contrairement à beaucoup de ses « amis ». Malgré sa chute dans ces eaux troubles, il voulait autre chose. Peut-être que le souvenir de sa mère le poussait à viser plus haut, à sortir la tête de toute cette vase qui l’entourait ? Quoi qu’il en soit, la vie ne lui donna pas l’occasion de se refaire. Peut-être était-ce en punition de ses fautes ou simplement parce qu’il n’était pas chanceux mais ce fut sur lui que le choix ce porta cette nuit. Ils l’attendaient. A un angle de rue, dans l’ombre, vêtu de grands manteaux noirs et avec une seringue à la main. Akira ne réalisa pas tout de suite qu’on l’attirait brusquement en arrière. Mais il sentit la morsure de la pointe de métal s’enfoncer dans sa peau et la brûlure du liquide qu’on lui injecta. Tout se troubla, les sons s’étouffèrent, il chercha de l’air et tomba dans un sommeil sans rêves. Au réveil, il était dans une cellule froide et austère. Une femme à l’étrange chevelure presque rose lui dit sans détour qu’il était là pour servir de cobaye, pour que sur lui soit testés des produits qui rendraient la vie meilleure aux habitants du dôme. Et la longue torture commença. Sa cellule devint son univers. Plus agressif que jamais, les traitements ne lui adoucissaient pas l’humeur et bientôt Akira développa un fort penchant pour les sautes de caractère. Une façon comme une autre de répondre à son environnement qui sans cesse l’agressait. Antipathique avec les scientifiques, toujours en quête de bagarre ou d’une solution pour s’échapper, le jeune homme ne compte pas finir comme tous ces sujets crevés sur la table d’opération.
| Physique - Akira est loin d’être un géant. 1m70 tout juste. Une bonne moyenne, quoi qu’un peu court sur pattes pour un homme. Il n’est pas très costaud non plus l’animal : élancé et mince, sa musculature fine est le premier témoin de ses origines nippones. Pourtant il ne faut pas s’y fier. Les chiens les plus malingres sont souvent ceux qui résistent le mieux et mordent le plus fort. C’est le cas d’Akira. Il a une santé de fer et fait partie de ces personnes qui ne tombent jamais malade et se remettent de toutes les chutes, toutes les blessures. Un foutu cleb’s increvable. Peut-être que c’est ça qui l’a conduit à sa cellule ? En tout cas pour un cabot des rues, Akira est plutôt gâté par la nature. Né d’une mère espagnole et d’un père japonais, il est de ces métisses réussi qui nous font dire qu’il n’y à rien de plus beau que le fruit d’un mélange de sangs. Le teint pâle, les cheveux noirs et lisses, les traits fins, il a de grands yeux en amande rendus presque rouges suite aux derniers tests qu’il a subit. On peut le classer chez les hommes séduisants mais surement pas pour son sourire naturel. Monsieur n’a pas une vie très amusante et n’est pas un gai pinson non plus alors c’est souvent une mine ombrageuse ou agacée que l’on voit se peindre sur son visage fin. Pourtant, ses mains fines, ses traits harmonieux et son attitude toujours mi-arrogante mi-désabusée lui confèrent un charme indiscutable que même le plus noir de ses regards ne parvient pas à effacer. Question vêtements, il ne s’embête pas. Il aime porter des choses simples, un peu trop larges pour sa fine carrure et surtout ne fait aucune excentricité niveau couleur : le noir, c’est son crédo. Blanc parfois, pour changer un peu mais rien de plus. A quoi bon se compliquer l’existence ? Une bête paire de basket, un t-shirt à manches longues et une ceinture pour tenir ses hanches et hop ! Le voila prêt pour sa journée. Son seul caprice vestimentaire consiste en une veste longue, noire, avec une capuche et des bords en fourrure. Il ne sort jamais sans.
| Caractère - Takeshi Akira est ce qu’on appelle dans le jargon administratif « un cas difficile ». Enfant vivant et curieux, c’est un savant mélange de mauvaises expériences et de mauvaises fréquentations qui l’a rendu si agité. Impertinent, irrespectueux, distrait, agressif, rebelle...Autant de terme pour le définir et qui sont tous vrai dans une certaine mesure. Il n’aime pas qu’on vienne lui chercher des puces. Comme tous les chiens des rues, c’est plus à coups de bagarres qu’il s’est forgé et il ne reçoit d’ordres de personne. Entêté, il aime contredire, faire perdre du temps aux autres, répondre. C’est presque du gâchis qu’une personne aussi caractérielle ai les capacités cognitives que ce garçon possède. Loin d’être bête, c’est d’ailleurs son esprit vif qui l’a mené à réussir ses études malgré ses absences fréquentes et le trouble qu’il l’a toujours suivit dans son sillage. Mais sous ce masque toujours arrogant et sur de soi se cache une mer noire et agitée. Toujours écartelé entre différents sentiments, tous plus violents les uns que les autres, Akira est une personne passionnée qui ne fait pas dans la demi-mesure. Trop habitué à laisser parler son corps et ses émotions pour que la raison puisse le contenir, il préfère agir avant de réfléchir. Facilement touché et troublé par ce qui l’entoure, c’est un cabot qui souffre plus qu’il n’en à l’air. Sa trop grade sensibilité lui fait prendre de plein fouet n’importe quel événement. Depuis son internement pour faire de lui un sujet d’expérience, il est plus que jamais instable et sujet à des sautes d’humeur surprenantes. Ce qui un jour le laissera de marbre provoquera le lendemain une colère explosive. Perdu, effrayé, ce chien méchant cache bien le chaton égaré qu’il est réellement. Alors qu’il avait besoin d’une attache solide, d’affection, de tendresse et de conseils pour revenir à une vie plus tranquille, c’est un univers stérilisé, froid, fait de seringues et de gants en latex qui l’a arraché à son avenir. Un animal sauvage traumatisé, voila ce qu’est à ce jour Akira Takeshi, classé « cas difficile » par ces secrétaires grises et froides des bureaux du complexe scientifique.
| [b]Test RP : « Qu'est-ce que tu voudrais être dans 10 ans ? »
« Mais qu’elle question à la con, sérieux... »
Akira lança un regard méprisant au type qui se trouvait face à lui. Si ça n’avait pas été un scientifique qui lui faisait perdre son temps, il aurait put être séduisant. Mais de l’avoir comme bourreau de patience lui retirait tout son charme.
« C’est qui qui fait ces questionnaires ? La grande tarée ? Vous vous en foutez bien de ce que je veux faire de ma vie, arrêtez de faire semblant, ça me gonfle. »
« Écoute, ça m’amuse pas plus que toi ce petit jeu alors réponds simplement à la question. »
« Vas te faire foutre vieux. Tu sais où tu peux te le carrer ton questionnaire. »
Le scientifique poussa un soupir exaspéré, refusant de répondre à cette provocation gratuite. Il griffonna une réponse furieuse sur sa tablette. Akira était en face, les bras croisés, la mine sombre, les pieds sur la table. On avait fait plus docile comme cobaye mais il était très résistant et même les erreurs de dosage n’était pas venue à bout de lui. 2D était un coriace. S’il avait eut le choix, il aurait répondu que dans 10 ans, il se voyait bien dans un bureau de création graphique en agence de communication. La pub, c’était sympa comme branche. Il serait plutôt tranquille et pourrait créer sans être déranger tout le temps. Il se voyait bien dans un appartement propre et rangé, avec une vue peut-être, un chien et un chat surtout. Peut-être même un homme à ses côtés. Ca, ce n’était écrit nulle part sur son dossier. Il préférait les hommes mais jamais personne ne l’avait sut, il n’avait jamais eut de copain et ne les laisserait pas le savoir. Qui sait ce qu’ils pourraient faire de cette info... Oui, il avait des rêves, presque des projets pour dans 10 ans mais tant qu’il était coincé dans le bloc delta, ses rêves ne resteraient que des oiseaux prisonniers de sa tête. S’il restait en vie tout ce temps, dans 10 ans il serait encore le sujet d’expériences pour le docteur Faye M.K. Dreizehn. Cette folle dingue qui s’amusait à lui planter des aiguilles dans tous les endroits possibles, qui riait de sa détresse et de sa phobie. Il la détestait. Non pire : il la haïssait. Si il y avait bien une personne qu’il serait prêt à tuer, c’était bien elle. Et elle le terrorisait. Parce qu’elle était Dieu entre ces murs, qu’elle pouvait faire ce qu’il lui plaisait, qu’elle pouvait aller et venir, l’attacher, le bâillonner, le torturer, le tuer même et ça sans que rien ne personne ne puisse l’en empêcher. Elle pouvait faire durer le supplice des années encore sans venir à bout de lui. Elle était le tyran et lui l’animal enchaîné qu’elle promenait comme elle voulait à droite ou à gauche. Elle lui volait sa vie, son avenir, tout ce qu’il était prêt à construire malgré la mort de sa mère, malgré l’alcoolisme de son père et même malgré ses potes et son casier. Et elle, elle débarquait et lui retirait le peu qu’il lui restait. Oh oui, il la haïssait si fort...
« Bon alors question suivante... »
Akira se leva d’un bond, frappa des mains sur la table et se mit à hurler sur le pauvre homme soudain pétrifié sur sa chaise par ce brutal changement de comportement.
« Mais mec t’as pas compris que j’m’en fous de ton questionnaire ? Je t’emmerde toi et ta science, casses-toi d’là avant que je te pète les dents avec ta chaise ! »
La porte coulissant dans un chuintement feutré dans son dos et on le saisit brusquement par les bras pour l’immobiliser. Plié en deux, la joue écrasé contre la table, le jeune avait beau hurler, pester, se débattre, ses adversaires étaient trop fort. Une fois de plus on le traîna jusqu’à cette petite pièce avec seulement un lit, un carreau minuscule et un évier de métal froid. Isolement, encore. Le refuge secret d’Akira.
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Dernière édition par Akira Takeshi le Mer 25 Juil - 16:56, édité 3 fois |
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