Alors ce qu'il disait était vrai. Ils... Les résistants... Ceux qui font parti du même groupe que Leo, c'étaient eux les coupables de toutes cette pagaille?
Un véritable coup de génie, mais en même temps quelque chose de dangereux. Tu savais parfaitement bien que ces idiots d'humain, que tu haïssais tant et que tu enviais tout autant étaient démuni face à cette situation pour le moins grotesque. Mais dans tout les cas tu étais bien contente de ne pas avoir à subir une impulsions électromagnétique, si cette saloperie avait remplacé cette simple et banal coupure de courant, tu serais morte directement, un cerveau asphysixé. Être une machine avait ces avantages, mais aussi bien ces inconvaignants.
Tu pouvais marcher sans problème dans le dôme et à l'extérieur de celui-ci sans avoir un foutu masque à oxygène, mais pourtant comme tu étais un vulgaire projet top secret, tu ne pouvais pas te montrer au grand jour, si bien que tu faisais semblant d'en porter un, mais pas aujourd'hui. La pénombre était devenu ton amie et tu en étais bien heureuse.
Pourtant tu faisais attention à ne pas te faire remarquer, longeant les murs avec ton bras en charpie qui était plus un poids qu'autre chose, même si grâce à des réparations fortuites, tu n'avais plus l'impression de traîner qu'une vulgaire masse de fer pendante à tes moignons.
Qu'est-ce que je suis en train de foutre... Je marche là sans rien faire, enfin en même temps je n'ai pas le droit... Mais pourquoi je pense directement à mon boulot de militaires... Pourquoi je ne vais pas voir Leo afin d'avoir encore une longue et houleuse discutions avec lui... Pourquoi? Pourquoi?!
Te torturas-tu l'esprit pour au final n'avoir encore plus de réponse.
Mais tu continuas d'avancer, après avoir fait ce soit disant scandale dans la salle de repos de la base, mais au lieu d'avoir encore à faire face à ton supérieur directe, tu préféras partir de là, la queue entre les jambes et de voir où directement le problème venait. Mais tu ne voulais pas faire appelle à toute la technologie qui était dans ta tête de peur de te faire attraper après que le courant soit remis en marche, alors tu utilisas comme on dit si bien, la vieille technique.
Tu te faisais silencieuse, tendant l'oreille lorsque tu entendis des talons frapper frénétiquement le sol du couloir de la salle des machines. T''accolant contre le mur, tu restais en retrait écoutant ce qu'il se passait autour de toi.
« Me voila à parler à un ordinateur Comme quoi, on est jamais mieux servit par que soi-même. Bon, tant que j'y pense, le mettre hors tension serait un bon début ... Au pire, ça ne sera qu'une petite explosion qui détruire cet immeuble. »
Râla une voix dans le noir.
Alors c'est bien de eux... L'ordinateur n'aurait jamais lâché sans ça. Mais maintenant que vas-tu faire, continuer d'observer comme ça comme une petite souris ou bien continuer ton chemin, alors Condor que fais-tu?