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 Capté! - PV Léo McLeay

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Edmund T. Dahmer
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Edmund T. Dahmer


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MessageSujet: Capté! - PV Léo McLeay   Capté! - PV Léo McLeay EmptyMer 25 Avr - 9:44

Ennui troublé
Capté! - PV Léo McLeay 664344Sanstitre


Un pas. Puis deux. Après trois. Ensuite quatre. Enfin cinq. Encore six. Et sept. Encore six. Enfin cinq. Ensuite quatre. Après trois. Puis deux. Un pas.

Ça fait déjà un moment que tu tournes comme un poison rouge dans cette cage de verre. Tu regardes à travers les grandes vitres de l'étage principal, qui est aussi le maximal. Le ciel semble agoniser, et vivre ses dernières heures avant l'obscurité totale. Le soleil, mordant encore l'horizon, s'y agrippant avec force, brillait avec plus de force, comme s'il se démenait pour rester en haut, pour rester le dominateur de ce ciel déchiré. « Je suis le martyr de cet astre » semble-t'il dire.

Tu t'approches un peu plus de la grande vitre circulaire. Tes doigts la frôlent, et laissent quelques marques blanches après l'avoir frôlé lentement pendant quelques secondes.

Tu n'aimaient pas particulièrement les tours de garde le soir. Parce que tu savais ce que tu loupais. Quelques fois, tu remerciait celui qui t'avait envoyé sur les lieux. C'était une façon de ne pas s'ennuyer, et de t'emmener loin de chez toi, et de ces lieux peu recommandés.
Parce que quand tu étais chez toi, tu t'ennuyais forcément. Et que les lieux mal fréquentés impliquaient pas mal d'occupations...

Tes mains tombantes le long de la vitre, elles se retrouvèrent sur le tableau de bord.

Tu ne comprenais pas pourquoi fallait-il surveiller ce lieu... Plus personne n'y venait, la communication avec le monde extérieur avait été coupée depuis un moment. Le monde extérieur... Que se passait-il là-bas ? … Est-ce qu'on peut vivre à l'extérieur de ce dôme ? Et que s'est-il passé dans les autres dômes ? … Des rebellions ? Une autre manière de gouverner ? … Peut-être, qui sait.

Enfin, on demandait à surveiller ce lieu pour éviter que certains résistants utilisent ce genre de lieux à leurs desseins. On pouvait l'utiliser comme point de vente, loin des gens. On pouvait l'utiliser comme point de réunion encore... Tu laissais tomber les multiples touches de couleur, et te reculais de la vitre, le regard perdu derrière cette dernière. Tu plissais les yeux quelques secondes. Pour voir.

Voir quoi ?... Des sauvages ? … C'est pire que des animaux, ça. Ça traîne pas autour du dôme quand il y a autant de lumière. Tu rigolais amèrement. Sales bêtes va. Il faut que tu campes des heures durant la nuit avec les jumelles près des poubelles pour en apercevoir un. C'est bien ce que tu disais : « Sales bêtes va ». Ton rire rauque, peu exhibé, brisa le silence, qui revint t'envelopper à peine celui-ci éteint.

Tu soupiras bruyamment, sans retenue.

Puis tu sortais d'une de tes nombreuses poches au niveau du pantalon un paquet de cigarettes, d'où tu en sortais une vivement, et d'un mouvement mille fois répété, tu retirais un briquet transparent de la poche de ta veste pour l'allumer, et porter la petite flamme frétillante au bout de la cigarette. Tu tiras une bouffée affreusement délicieuse. Puis une seconde.

Et pendant ce temps, tu faisais un pas. Puis deux. Après trois. Ensuite quatre. Enfin cinq. Encore six. Et sept. Encore six. Enfin cinq. Ensuite quatre. Après trois. Puis deux. Un pas.

Que c'était long. Tu allais peut-être définitivement te transformer en poisson rouge. Bien que la salle soit vaste, les tableaux de bord s'étalant d'un bout à l'autre de manière circulaire, collés à la grande vitre englobant l'étage, tu voyais toujours la même chose. Le tournis te prenait même.

Tu t'arrêtas, les poings sur les hanches. Une contemplation pour la chaîne avec la petite plaquette de métal t'occupa quelques secondes. Ce vide inter-sidéral te laissai à loisir réfléchir sur tout ce qui t'entourait, et toi, tu matais ton collier que tu avais autour du cou depuis des lustres.

Tu refis un nouveau tour de la vaste salle organisée en cercle, puis tu t'assis contre l'un des tableaux de bord, las. Tu écrasas le mégot de cigarette que tu venais de jeter. Le dos adossé à ce dernier , une de tes jambes s'était vautrée en beauté sur le carrelage blanc, et froid du lieu, pendant que l'autre s'était blottis contre ton torse. Ta tête se pencha un peu en arrière, mais collé au tableau, elle n'avait pas le loisir de tomber autant qu'elle le voulait. Alors tu t'avançais un peu plus.

Non-aérée, la pièce regorgeait de la fumée de la cigarette. Tu respirais pleinement la fumée, les yeux tournés vers un ciel inaccessible. Caché par un plafond gris. Le plafond était peu intéressant. Le plafond était... Le plafond. Des dalles grises, reliées par des jointures grises plus foncées que la couleur de ces dernières.

Tu sortis ton couteau fétiche d'une de tes poches intérieures de ta veste. Tu le lançais nonchalamment, alternant entre une réception au niveau du manche, ou au niveau de la lame. Bien que la lame fut parfaitement aiguisée, parfaitement tranchante, ta réception impeccable t'évita la moindre blessure. La plus infime coupure était omise.

Le silence se déchaînait sur toi, et tu semblais que si rien ne le tuait, alors la soirée serait vraiment longue. Tu fermais les yeux quelques secondes, puis tu chantonnais une chanson aux paroles étranges... Elle parlait d'une personne qui ne savait plus qui elle était. Pas dans le fond, mais dans la forme.


« I don't know if I am a boy,
I don't know if I am a girl.
I don't know when I was born,
I don't know who my mother is.
 »

Elle parlait de quelqu'un de désillusioné. Qui ne savait pas quoi faire, hormis se défoncer. Qui sait que ça lui fait du mal, mais qui voit ça comme un show qu'il présente à son dealer. Mais qui voit ça comme une facette qui représente sa personnalité.

« Tell me now, that you really like the show ?
Tell me now, that you really want to get high.
Tell me now, that you really like my style ?
Tell you now, that you are to commit a crime.
 »

La voix est calme. Presque monotone. Lassée de chercher. De se questionner, tant les réponses ne viennent pas. C'est une mélodie singulière. Grave, suave. Étrange, mais fascinante.

Désespérant, non ? C'est ce que tu étais avant, un peu. A la recherche d'une identité à dévoiler à tous, à la recherche d'une personnalité autre que la tienne, tant celle d'origine t'effrayais, comme elle effrayait les autres. Bah, tu n'as pas trouvé d’échappatoire pour celle-ci, mais désormais, elle ne t'effraie plus : tu as eu une révélation. Oui, tu t'es simplement engagé. Elle effraie toujours autant les gens qui te côtoient, mais maintenant que tu l'assumes, tu t'en contre-fiche singulièrement.

Tu lançais à nouveau le couteau, pendant que tu continuais à chantonner l'air mystique, quand tu entendis un bruit, provenant de l'escalier en colimaçon qui s'enfonçait dans les profondeurs des étages inférieurs. La surprise te fit mal réceptionner ton couteau, et un léger trait rouge commença à s'allonger le long de ton doigt. Tu pris le couteau en main, et t'approcha fébrilement de l'escalier. Ta voix se fit grondante :


« -Qui es là ? ... »

Tu entendis qu'on grattait le bois, tu restas un millième de seconde sceptique. What the fuck ? Tu pris la lampe torche posée sur un écran d'un des larges tableaux de bords, et l'allumais. Tu répétas ta question une seconde fois pendant que tu tournais la lampe vers le bas, repoussant provisoirement l'obscurité qui s'installait. Le faisceau puissant se posa... sur une créature au pelage noir et aux yeux de jade, similaires aux tiens.

« -Nyyya... »

Un chat.

Honteux de t'être coupé à cause de la surprise provoquée par ce chat, tu lui jetais le briquet au museau, utilisé il y a peu.


« -Tiens, prends ça connard de chat ! »

L'animal couina un peu, ne s'attendant pas à recevoir un objet en pleine face. Il cracha, puis détalla vers le bas... Tu ricanas sadiquement, puis tu réfléchissais quelques secondes...

Comment un chat avait-il pu s'introduire ici ? … Avant d'être monté, tu avais fait le tour et n'avait remarqué aucune présence. De plus, tu avais fermé la porte à clé qui plus est, et les seules fenêtres, ou ébauches de vitres se trouvaient être ici, à l'étage supérieur. Intrigué, tu choisis de descendre et de tout ré-vérifier.

Ta lampe parcourut la pièce sombre de l'étage inférieur, et tu ré-entendis des bruits bizarres.

Enfin, un seul.

Un bruit sourd.

Quelque chose s'était cogné à une armoire métallique, ou à un objet fait dans cette matière. Tu butas subitement dans un petit objet qui partit balader au loin. Cela devait être ton briquet. L'interrupteur se trouvant à l'entrée, tu devais utiliser ta lampe pour la traverser dans toute sa largeur.

Tu n'aimais pas ça, mais il fallut bien le faire. Alors, tenant habilement le couteau de la main gauche, tu éclairais la pièce de la lampe tenue de l'autre main. Tu vérifias bien à chaque fois tes arrières, car dans le noir, on pouvait, je ne sais pas moi... Te prendre par surprise dans un angle mort, non éclairé par le rayon que te fournit la lampe ?

Tu arrivais jusqu'à l'interrupteur, à côté de la porte. Cette dernière était fermée, mais tu eu le réflexe de vérifier qu'elle le fut, mais à clé. En l'ouvrant, un mince filet de lumière éclaira un infime pan de la pièce. Quelqu'un était entré en crochetant la serrure, où tu ne sais quoi. Enfin, l'interrupteur trouvé, tu l'enclencha.

Et la lumière fut.
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Leo McLeay
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MessageSujet: Re: Capté! - PV Léo McLeay   Capté! - PV Léo McLeay EmptyVen 18 Mai - 11:30


Capté !

Avec Edmund T. Dahmer
Une nuit de plus où tu vas encore te privée de sommeil, encore une nuit où tu vas t'infiltrer chez tes ennemis pour récolter des informations. Mais quelles informations exactement ? Celle de cette fichue tour de contrôle dont la surveillance était surement doublé. C'est pourquoi un talkie-walkie était placé sur ton épaule à un volume assez bas pour que toi seul puisse l'entendre. Pour te rendre dans ta future " aventure ", tu avais pris ta jeep noir en compagnie d'un des résistants qui t'indiquait ce que tu devais aire. Comme si tu ne le savais pas. Ce n'était pas ta première infiltration que tu faisais, d'ailleurs rare sont les jours où tu es accompagné pour faire de telle chose. A cause de qui ? A cause de ce chef qui t'oblige à faire ça en duo de part les évènement que tu as vécu avec la rose dans le bar et e qu'il s'est suivi juste après. A ton simple avis, il ne te fait plus assez confiance pour que tu exécutes tes propres plans ou bien peut-être croit-il que c'est un jeu dangereux? Tu t'énervais intérieurement avec comme bruit de fond le moteur et les paroles de ton passager que tu avais fini par arrêter d'écouter à mi-chemin. Vous ne devez pas non plus trop vous approcher donc une marche s'oblige. Ce faire remarquer alors que la mission n'avait pas commencer la fera échouer tout de suite. T'attirer les foudres du supérieur ne t'intéressait, clairement, pas.

Ton passager et toi étiez arriver à moins 500 mètre de cette tour, là où vous vous garez était un endroit peu peuplé avec de haut bâtiment ainsi la voiture passera comme simple voiture ou bien ne se verra pas du tout, ce qui t'étais préférable. Alors que toi, tu descendais, l'autre restait sagement là pour t'avertir ou t'indiquer le chemin via ce minuscule objet. Peut-être est-ce le seul point positif pour toi car le souci majeur lors d'infiltration, même si la règle est de se renseigner avant, tu ne pouvais pas mémoriser une carte d'un bâtiment. Qui le serait vraiment ? Les couloir se ressemblent, les portes sont toutes identiques peut-être seul les plaques en or dessus pouvaient les différencier, et encore. Tu accourais vers ce bâtiment, caché par une longue veste noir dont ta tête était recouverte d'une capuche. Cela permettait d'un côté d'être moins visible dans la nuit sombre.

Le plus dur reste à venir car entré était le plus facile, contrairement à la sortie. Pourquoi ? Allez savoir. Peut-être que plus de pression était sur le dos de la personne, peut-être par ce que notre vision est inversée ? Ou bien tout simplement, des soldats ... Non, des toutous qui vous ont remarqués. Tu ne détaillas pas , ou plutôt, tu ne faisais pas attention aux allures de l'entrée car tu pénétras facilement, trop facilement à ton goût. Comme tu l'avais prévu les murs gris se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Mis à part que des gardes faisait leur tour à une intervalle régulière, en plus des caméras que tu devais à tout pris éviter. Bien qu'un seul tour t'avait surpris. Avais-tu pris trop de temps jusque là ? Ou étaient-ils en avance par rapport à leur horaire ? Bref, tu devais surtout, avant te trouver un endroit où te caché temporairement pour atteindre cette salle. Cette salle où les informations arrivaient quand quelque chose était remarqué tel un rapport fait par des personnes n'ayant que ça à faire. T'en plaindre ? Non, car qui se plaindrait d'avoir des informations gratuitement et facilement?

Ou étais-tu ? ...

Tu étais caché dans un débarras à première vue, quelque peu étroit et noir mais tu étais dans l'obligation de ne pas bouger car un pied qui bouge pourrait shooté dans un objet traînant au sol. L'avantage, tu pouvais entendre ricané ces deux gardes ainsi que leur pas qui était dans un même rythme résonnant dans ces couloirs censé être vide. Tu as du attendre trois ou quatre grosses minutes avant d'être certain d'être " seul ". Tu ne devais plus traîner, tu devais foncer vers cette salle dont ton coéquipier te le rappelas en t'aboyant dessus malgré que le son soit assez bas. Encore heure que tu devais appuyé sur un bouton pour entendre ce qu'il dit sinon tu te serait fait avoir alors que la moitié n'était pas encore faite. Le plus pratique est que tu pouvais soudainement le couper dans sa parole en lâchant ce bouton. Te mettre un stresse en plus ne te ferais que gaffer ce que tu as à faire.

10 minutes plus tard ...

Tu étais enfin arriver et tu avais accès aux précieuses informations dont tu feuilletas dans le noir. Comment tu lisais ? Grâce à une petite lampe torche que tu tenais entre tes dents. Pourquoi en pas allumer la lumière directement ? Faudrait être idiot. Ce serait limite à une invitation aux gardes qui passeront par là.

Revenons à ta paperasse que tu tenais entre tes bouts doigts qui glisser sur le papier pour voir ce qui s'est passé il y a moins d'un mois prenant que le nécessaire et le plus intéressant à la suite des évènements. Tu découvrais quelques affaires de " meurtres " sur des résistants qui avaient essayé d'entrer eux aussi. Rien de bien spécial, ce n'est pas comme si pour ce genre d'informations tu n'étais pas au courant, au contraire, vous étiez les premiers à savoir.

Soudainement, un bruit étrange te rappela à l'ordre. Tu avais trouvé ce que tu voulais alors traînais ici, ne te servait à rien mais si tu sortais de suite, il y a des chances que le garde te voie mais ... Encore un qui était à l'avance sur son planning ? Non, pas encore une fois, se serait étonnant de leur par, tu pensais. Tu éteignais, par précaution idiote ou peut-être pas, ta lampe torche glissant les papiers dans ta veste. Tu ne réactivas pas ton talki-walki pour encore une fois par vigilance.

Au final, tu es quand même à découvert

Au moment, tu te retournas. La lumière fut. Pour ne laisser apparaître de toi qu'un bas de visage dont tes fines lèvres qui étaient la seule chose visible chez toi, du moins, pour ton visage. Contrairement à ton homme en face, oui, c'était un homme, un militaire aux cheveux vert qui se trouvaient face à toi tenant de sa main gauche un couteau. Non, tu n'étais pas dans une merde. Peut-être qu'un peu, si mais que serait une mission sans une bonne embûche ? De plus, cela t'aurais semblé d'un ennui total et facile de faire cette infiltration dans la tour de contrôle. Ce que tu allais faire ?

Te trouver une solution pour éviter ce couteau.


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