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| Action/Réaction ~ L'origine de toute chose. {Solenn} | |
| Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: Action/Réaction ~ L'origine de toute chose. {Solenn} Ven 11 Mai - 15:35 | |
| Changement en cours ; Loading. Mourir doit être une sacrément belle aventure...
11 h 00 > Dans sont lit. "J'avais peur, oui, je l'avoue..."
Tourmenté, torturé, quelqu'un se tourne et se retourne dans ce lit ? Des gémissements terrifiants, laissant présager, apparaître au-dessus de sa tête ces pensées les plus sombres... Ce qu'elle voyait c'était ces parents, leurs sourires et le pire qu'il puisse leurs arrivées. Leurs morts... La jeune femme aux yeux vairons s'imagina la scène ; mal, elle avait mal. Crissy avait beau savoir qu'elle était en train de rêver, ou plutôt de cauchemarder, cela ne l'empêchait pas ruminer. Elle voulait se réveiller, rapidement, sûrement, être en sécurité, ou alors pensé à quelque chose d'autre qui la ferait rêver, qui l'a transporterait... Pourtant, Morphée semblait avoir Crissy dans le collimateur... Après les parents, qui voyait-elle ? Lui. Le seul et l'unique ; son Roméo, son Clyde, Jake. Elle ne l'avait pas vue depuis si longtemps, que son imagination ou plutôt son inconscience lui avait donnél'apparence qu'elle imaginait qu'il devait avoir aujourd'hui. Ne pas s'en réjouir, cela ne risque pas d'être amusant, loin de là... Reculant, il s'approche, sa respiration s'accélère alors qu'il lui bondit dessus, serrant la fine gorge de celle qu'il avait dit aimer plus que tout. Elle murmure, comme pour tenter de le convaincre d'arrêter « Grand-frère... » mais rien y fait, il continue, serrant plus fort. Il déblatère des paroles blessantes aux sonorités que Crissy n'aurait jamais pu imaginer sortir de la bouche de cet homme. Cherchant à se libérer, la jeune femme aux yeux vairons pleure... C'est comme si son âme avait quitté son enveloppe corporel, elle se trouvait maintenant en l'air, regardant la scène de sa mort qui se déroulait sous ses yeux... Elle ne lui en voudrait pas, si cela venait de la main de Jake, alors elle n'aurait pas peur de la mort, elle l'accepterait fièrement et sans rechigner. Pour lui, elle serait capable de tout, cela n'était pas nouveau et cela ne changerait sans doute pas. Que devenait-il ? Que faisait-il ? Où était-il ? Crissy en avait assez de cette solitude, de cette attente... Et si lui aussi il était... ? Non, chasse cette pensée de ta tête ! La soit disant âme de la jeune femme réintégra à vitesse grand V son corps d'origine. Il tombe en arrière, du sang lui coulant du front, une plaie béante au ventre, mais qu'est-ce que c'était que ce rêve ? Que lui arrivait-il ? Ses mains sont couvertes de sang, son coeur bat de plus en plus vite... Elle hurla...
BIP BIP BIP – I’ve Got A Feeling, A Feeling Deep Inside, Oh Yeah. Réveil qui sonne, qui la réveille brutalement. La jeune femme constate alors qu'elle est par terre, complètement déboussolé. Elle n'avait même pas remarqué qu'elle était tombée de son lit.. Que lui arrivait-il ? Depuis quelques temps, elle faisait toujours ces rêves étranges. Cela ne pouvait plus durer, elle devait trouver un moyen de remédier à cela. Les yeux perdus dans le vague, la demoiselle aux yeux vairons releva la tête d'un coup sec tout en prenant impulsion sur ses jambes histoire de se retrouver debout... Mais elle n'avait pas remarqué le tiroir ouvert et là, à cet instant, la tête de Crissy percuta le coin du tiroir... Un bruit étrange ce fit entendre, un craquement. La jeune femme sent un liquide coulé le long de ces tempes ainsi que de son front... Elle venait de se fendre le crâne ? Prise de panique, elle accouru à la salle de bain, passant sa tête sous le robinet d'eau froide... Ce liquide carmin qu'elle connaissait mieux que quiconque lui donnait envie de vomir, ce qu'elle fit dés qu'elle se redressa ; pour une fois elle avait réussi à viser l'évier et pas le sol, bon point. Douce sonate schizophrène, dans la tête de la jeune femme, c'est Bagdad. Ces personnalités s'affrontent, se cherchent mutuellement, « Fierté » commence à faire pleurer « Dépressive »... Depuis quand était-elle devenue comme ça ?! Continuant de dégobillé dans son évier alors que la plaie qu'elle venait de se faire à la tête continuait de saigner abondamment, la demoiselle appela Liam à la rescousse. A cause de son hémophilie et de son hémophobie, cela n'allait pas être de la tarte de se soigner et surtout pas seule. Il arriva en moins de cinq minutes, il habitait à deux pas et vu qu'il s'était vachement inquiété, il avait fait au plus vite, un véritable ami quoi. Commençant par lui verser de quoi désinfecter sur la tignasse, le jeune homme lui hurla plusieurs fois de ne pas ouvrir les yeux, pour ne pas qu'elle soit surprise par ces centilitres de sang, pour ne pas dire litres, qu'elle perdait. Crissy n'arrivait pas à détourner son regard de cette scène, cela lui était impossible, ces paupières elle- même était tétanisé, tout et n'importe quoi la faisait trembler à cet instant. Lui enveloppant la tête dans une serviette, Liam appliqua juste avant une pommade miracle, celle qui quand on l'applique, forme un pansement. Il y avait mieux sur le marché, mais il n'avait trouvé que cela et apparemment, c'était efficace. Il dirigea Crissy vers sa chambre, lui conjurant de s'endormir, qu'elle avait d'énormes cernes et qu'elle ne pouvait pas continuer ainsi. Pauvre imbécile, ne jamais donner d'ordre à cette jeune femme si tu ne veux pas souffrir. Lui demandant cordialement de partir, Liam ne chercha pas à aller dans le sens contraire des envies de Crissy, il savait très bien comment elle pourrait réagir. La porte est claquée. Il était temps. L'opération allait bientôt commencer...
11 h 49 – Pas loin des Catacombes. "Je n’avais pas le choix, j’en avais besoin.."
Dans des ruelles, la jeune femme, assise par terre, attendait, sa montre à gousset accroché à sa ceinture indiquait l'heure suivante « 11H52 ». Le temps passait lentement mais sûrement. A Midi précisément, il se passerait quelque chose, Crissy en avait entendu parler alors qu'elle prenait un verre au Saloon, apparemment, les résistants préparaient un grand coup. Si Crissy participait au projet ? Excellente question mais à laquelle aucune réponse ne sera donnée. Le cul visé sur le sol, la jeune femme enchaîne cigarette sur cigarette, dans sa poche elle avait une de ces bombonnes d'air, chaque habitant en avait au moins une ou deux chez lui et dans le Saloon, un mec avait dit d'une voix assez insistante « N'oublie pas ta bombonne ». Pour cette raison unique, Crissy avait décidé de l'emmener. Cela n'allait peut-être pas lui servir, mais mieux vaut prévenir que guérir. Elle entend un bruit, elle ne dit rien. C'était l'heure.
12H00 – What the fuck... ? Plus aucune lumière ! C'était prévu ça ? Mais alors, dans ce cas là, c'est qu'il y a une panne d'électricité générale. Le système des portes de la ville devait être ouvert alors... Quelle folie ! Et si des Citoyens étaient dehors et que des sauvages leurs sautaient dessus ?! Crissy devait faire quelque chose, elle savait qu'il y allait avoir du changement aujourd'hui, mais à ce point là, elle ne l'aurait jamais imaginé. Bombonne d'air, la jeune femme commence à courir à travers les rues des bas fond. Elle passait devant le Saloon ; aucun sons, aucune présence dans ce quartier. Les gens étaient-ils cloîtrer chez eux ? Si c'était le cas, elle devrait sans doute faire pareil ; mais la bonté de la jeune femme l'empêchait de rentrer chez elle avant d'être certaine que personne n'est en danger. Courrant dans les ruelles, à sa montre il n'est que 12h05, le temps passait au ralentit ou quoi ? Après tout, tant mieux, elle n'allait pas se plaindre. S'arrêtant en plein milieu d'une ruelle, la jeune femme constata alors qu'elle était dans la partie de la ville qu'on surnommait les « Catacombes ». C'était glauque, sa sentait bizarre pour ne pas dire « la mort ». Sympa comme endroit, celaallait faire l'affaire. La jeune femme s'assit par terre, les palpitations dans son coeur reprenant de plus belle, ce qu'elle allait faire ? Quelque chose pour calmer ces hallucinations ainsi que les joutes verbal qu'il se passait dans sa tête. Sortant une aiguille ainsi qu'un étrange liquide blanc transparent, la jeune femme fit un garrot à la mi-hauteur de son bras puis elle se planta l'aiguille dans le bras. Appuya sur le bout de la seringue pour que le liquide parcours son corps, la jeune femme se laisse tomber en arrière, soutenue alors par le mur d'une sorte de maisonnette. Le contenu était maintenant en train de parcourir ces veines, ainsi que son corps. Son corps était lourd et engourdit, mais cela allait passer, elle le savait. Attrapant par la même occasion ces deux cachets pour éviter qu'elle ne s'endorme pas en pleine rue à cause de Narcolepsie, Crissy secoua la tête, soupirant longuement. Du bruit se faisait entendre, se collant au mur de tout son être, elle entendait la les pas de militaires, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. Ne pas se faire repérer. La demoiselle aux yeux vairons attendit que les bruits ne s'écarte, ses yeux s'étaient à peu prêt habitué au noir, la lumière de son téléphone portable l'éclairait faiblement, mais c'était déjà ça. Alors qu'elle regarda derrière elle tout en avant, Crissy trébucha, tomba alors devant quelqu'un, elle ne voyait pas son visage et elle venait de lâcher son portable, donc elle ne pouvait pas vraiment se repérer. Cherchant son téléphone de sa main droite, sa main gauche farfouilla dans sa poche de pantalon, sortant son paquet de cigarette et son Zip-o, la jeune femme dit alors sur un ton blasé...
- Qui es tu ? Que fais tu ici ? Tu devrais être chez toi ! Tu à une bombonne d’air sur toi, ou tu n’a rien du tout ?
Ce n'est que quelques minutes après, que Crissy se rendit compte que c'était une jeune femme en fauteuil roulant qui se trouvait juste devant-elle... Qu'est-ce qui lui avait pris de sortir ce soir ? Elle aurait dû faire ce que Liam lui avait conseillé, dormir.
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| Sujet: Re: Action/Réaction ~ L'origine de toute chose. {Solenn} Ven 11 Mai - 21:38 | |
| Action/Réaction - L'origine de toute chose
Avec Crissy I. Kain Tu venais à peine de quitter les bras de Morphée que t'avait retenu bien plus longtemps que prévu que ce que tu devais mais tune bronchas pas pour autant car tu t'étais avouée que ça t'avait fait du bien de dormir autant. Ton père et ton majordome t'avaient laissé cette permission. Peut-être pour ce travail fournie, d'hier soir ? Peut-être est-ce un oublie de leur part mais cette solution, tu la chassas aussi vite qu'elle n'est venue. Tu fixais le réveil sans pour autant lire l'heure qu'il indiquait. Tu n'étais pas tant que ça réveillé. Tu te tenais assises entre un doux matelas et une couverture chaude, de trop à ton goût. Tu essayais de te rappeler de la chimère de cette nuit mais c'était le néant entier pour toi. Tu essayais tant bien que mal soit tu t'imaginais ce que tu aurais pu rêver. Tu abandonnas vite avant de te pencher pour te dandiner vers le bord du lit, près duquel se trouvait ton unique moyen de te transporter : ton fauteuil roulant. Tu ne faisais pas appel à ton serviteur car tu n'aimais pas qu'on t'aide pour simplement te placé dedans et que quelqu'un te voie ramper jusqu'à ta chaise te répugner. Pas par simple dégoût de devoir le faire mais ce regard que tu aperçois, ce regard te donnant l'impression d'être inférieur, inutile, une simple déchet qu'on veut s'en débarrassé. Ceci n'était qu'une première étape la suivante était dite par toi, la plus sportive d'entre toute, celle de devoir t'habiller seul. Cela te prenait maintenant que très peu de temps devant répété, comme tout les êtres dotés de deux jambes, ces gestes tout les petites matinées. Une bonne demi heure plus tard, tu te retrouvais dans le hall et enfilait ta veste avant d'entendre une voix masculine plutôt grave mais viril à ton simple jugement.
▬ Votre appareil, Mademoiselle. Tu adressas un sourire sur les bords de tes fines lèvres rosâtres avant de remercier comme il se doit et aussitôt tu sortis de la demeure familial pour exercer ton passe-temps unique occupation où tu dois prendre l'air, cette air faussée par le dôme. Un dôme qui te plaisait mais au fond, tu voulais qu'il soit différent, que cette différence des groupes sociaux soient moins marqué par les habitants. Tu n'étais pas comme d'habitude aujourd'hui, un peu plus tête en l'air, plus distraite que ton quotidien monotone. Les heures passaient plus que tu ne le croyais, tu venais de diriger ton regard vers ce petit objet qui se trouvait à ton poignet t'indiquant l'heure : 11:22. Ton réveil en retard avait diminué ton temps de détente, ce n'est que maintenant que tu vois les répercutions, tu t'en voulais un peu au fond.
Le long du trajet, tu distinguais ces fameuses différences. Quelle débilité d'avoir mis des niveaux dont tu trouvais illogique, voir un peu puéril. C'est comme si les hommes s'évitaient perpétuellement comme des animaux cherchant leur territoire. Nous ne sommes pas des bêtes mais des hommes alors pourquoi tant de contradiction entre nous ? Pourquoi chercher un bonheur introuvable si nous agissons ainsi ? Les gens dit " heureux " ne se voilent-ils pas la face en confirmant de telle chose ? Tu te le demandais mais des réponses sont certainement impossible ou du moins, des réponses dont ils en existent de multitude.
Sans t'en rendre compte, tu venais d'arriver dans un lieu qui t'était inconnu, voir tu ignorais l'existence. D'un côté, tu étais tenté de rebrousser chemin, d'un autre tu en voulais en savoir plus sur le lieu malgré qu'il te semble sinistre. De trop, pour une fille de ton âge et des défenses affaiblies. A nouveau, tu déposas ton regard sur la montre pour voir une nouvelle heure affichait : 11:49. Alors que ton père t'avait demandé la veille que tu sois rentré pour quatorze heure t'empêcher de faire une après midi de tranquillité pour méditer ou encore photographier des détails cachés dans ce dôme. Quelques minutes, environ cinq bonnes minutes, c'était encore écroulé pour savoir si tu y allais ou non mais sans même t'être dit " Oui, j'y vais ! ". Tes mains, et non tes pieds, avaient décidé à ta place poussant de gestes simple tes roues. Tu ne savais pas où tu allais, ni où ça allait t'amener mais tu étais venue pour faire quelque chose alors pourquoi pas ce lieu dont tu ignorais encore tout. Danger ou sécurité ? Bonnes ou mauvaises personnes ? Agression ou bien simple rencontre ? Paysages glauques ou magnifiques ? Qui sait ? Que tu le veuilles ou non, le temps s'écroulait encore sous tes yeux, cela 'exaspérer à voir ces aiguilles tournaient sans jamais s'arrêter une seule fois. Pouvoir arrêter un moment de la vie pour la contempler longtemps, sans être contrainte à se limiter à un temps pour vivre ...
12:00 Soudainement, tes mains s'arrêtèrent de façon à stopper en même temps ton fauteuil pour au final, te retrouver dans le noir total. Il ne te fallut quelques deux simples secondes pour comprendre ce qui'il se passait mais la question est, cela va-t-il durer longtemps ? Est-ce une simple panne du générateur ? Un coup des personnes dites résistantes ? Ou bien une obligation des grades supérieurs ? L'air n'allait pas tarder à se faire sentir lourde, malsaine, irrespirable ...Mais il ne te restait pas de temps pour retourner chez toi sans être empoisonné. Dans un moment de peur et doute, tu rebroussas chemin et te décarcassant avec le peu que tu voyais. Une fois tu te prends un mur sur le côté, une fois ta roue se cognait contre un objet au sol. Tu ralentissais ta respiration pour en garde un maximum. Certes, tu ne passais pas discrètement dans cet endroit effrayant de base. Tu percutas quelque chose d'autre, quelque chose qui bougeait en tout cas car tu l'avais vu apparaître soudainement, trop soudainement. Deux bruits s'étaient fait entendre. D'abord, la rencontre des deux objets puis celle d'une voix inconnue qui t'était adressé, un ton blasé.
▬ Qui es tu ? Que fais tu ici ? Tu devrais être chez toi ! Tu à une bombonne d’air sur toi, ou tu n’as rien du tout ? Sous l'impacte, tu avais baissé ta tête laissant retombé des cheveux brun vers l'avant mais qui se replacèrent que tu montais ton regard vars ce corps de femme pour enfin faire face au visage. Une personne, une qui allait encore te regarder avec un air de pitié ou bien un regard moqueur à ton handicape. Tu avais peur, tellement que tu pouvais entendre ton battement de coeur que se faisait fort. Tu réussis à répondre à ces questions posées rapidement à ton égard. ▬ Je ... Je n'ai aucune bombonne. Je me suis ... Égarée ... Dis-tu d'un ton inquiète à la fois par la critique de la demoiselle en face de toi mais aussi par ce manque de temps, ce temps qui te court sans cesse après toi ou tout être de Terre avec acharnement. Cette situation allait-elle durer longtemps ?
Tu ne pouvais et ne voulais pas rester plus longtemps en la présence de cette jeune femme. Tu déposas tes mains tremblantes sur tes roues essayant maintenant de contourner cette inconnue. Tu venais de réussir à d'évier pansant que tu n'avais peut-être plus aucune chance pour survivre. Etant-ce la fin pour toi ? Tu le croyais. Tu venais à parler sans réellement savoir le Pourquoi. ▬ Je ne peux pas traîner à discuter ni à répondre aux questions d'une étrangère ! Durement, tu avançais. Durement, tu parlais. Durement, tu respirais. Tout te devenait déjà plus difficile sans cet air crée par la dôme. Tu te disais même que si cette demoiselle partageait sa bombonne, cette dernière serait diminuer de deux donc une simple demi-heure mais peut-être se serait suffisant pour rentrer chez toi et prendre ton propre oxygène. C'est une idée mais dire ou même demander à cette personne ne voulait pas dire qu'elle allait accepter. Tu ne connais rien d'elle. Ces intentions peut être bonne comme mauvaise. Que faire ? Tu ne savais pas et tu étais bloquée par l'étroit chemin qui était trop petit maintenant avec la présence d'une autre personne et ton siège.
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| Sujet: Re: Action/Réaction ~ L'origine de toute chose. {Solenn} Sam 12 Mai - 16:59 | |
| Rencontre Dans Les Catacombes. Vivre est une sacrément chiante aventure...
12h07 ~ Agenouiller juste devant elle. "Je tentais d’y voir malgré le noir complet."
Assise par terre, Crissy attend patiemment une réponse. Des hurlements lui parvint alors aux oreilles, s'était devenue l'anarchie en si peu de temps ? Cette intervention allait prendre de trop grosses proportions... Il fallait qu'elle fasse quelque chose, mais quoi ? Crissy est loin d'être une héroïne, malgré son penchant pour la baston et les entraînements que ces parents lui ont donnés, elle sait très bien qu'elle ne ferait pas long feu. Il suffirait qu'elle voit du sang et se serait alors elle qui finirait mal. Ses yeux vairons scrutent encore et encore histoire de s'habituer au noir, c'était chiant, énervant. Ses mains tapotant le sol à la recherche de son portable, elle le trouva alors qu'une voix s'éleva, une voix douce qui semblait lui caresser les oreilles...- Je… n’ai aucune bombonne… Je me suis… Egarée. Etait-ce une blague ou était-elle sérieuse ? C'est vrai qu'avec ce noir complet, cela serait dur de retrouver son chemin. Heureusement que son portable était un des derniers sur le marché. Tapotant sur ce dernier, un flash blanc sortit alors par une lentille qui normalement, prenait des photos. L'application « Lampe Torche », elle ne pensait pas que ça lui servirait vraiment un jour, comme quoi tout arrive. Crissy dirigea la lumière vers la demoiselle qui était juste devant elle, éclairant de bas en haut... Elle ne devait pas dépasser la vingtaine, Crissy aurait même pus jurer qu'elle était encore mineure. Ses yeux restèrent bloqué sur ce qui la soutenait... Non, elle n'était pas comme Crissy, ces jambes ne la portaient plus, fauteuil roulant. Pitié ? Non, Crissy ne connaît pas le mot pitié, le mot exact serait « compassion » mais peut-être que cela en revenait même. Pour ce genre de personne que l'on nomme « handicapé », compassion ou pitié, il n'en voulait pas, il n'en avait pas besoin. S'ébouriffant les cheveux tout en se grattant la tête, la jeune femme aux yeux vairons se demandait bien quoi faire. Elle ne devait pas être ralentit, mais elle n'allait pas laisser cette jeune fille toute seule, pas question. Pourtant, cette fille n'allait peut-être pas lui laisser le choix, elle tenta de contourner Crissy en avançant et en lui balançant avec dureté. - Je ne peux pas traîner à discuter ni à répondre aux questions d’une étrangère ! Quelle casse couille celle là. Crissy savait qu'elle allait lui en faire voir des vertes et des pas mures. Plaçant sa jambe sur un mur, prenant appuis dessus, cela bloqua le chemin de la jeune fille dont elle ne connaissait pas le nom, mais ça ce n'était qu'un détail. Réfléchir calmement, respiration lente, l'air allait commencer à se faire rare. Dans ce genre de quartier, elles ne risquaient pas de trouver des gens sympa qui leurs donneraient gratis une autre bombonne. Soupirant, Crissy n'avait plus qu'un choix. Farfouillant dans ces poches, la jeune femme cherche son paquet de cigarette. Quitte a crevé, au moins, elle aurait sa clope au bec. L'allumant tranquillement, elle passa derrière la demoiselle, lui jetant la bombonne d'air sur les jambes. Attrapant le fauteuil, Crissy commença à la pousser doucement, puis elle lui laissa s'échapper sur un ton blasé et dénué de sentiment. -Ecoute moi bien, j'men fous de tes états d'âme. Etrangère ou pas, j'te raccompagne chez toi... La bombonne tu la garde, je pense que tu en auras plus besoin que moi. La subtilité ? Crissy ne connaît pas et elle s'en fichait vraiment. Que cette fille ne le veuille ou pas, Crissy là suivrait et l'aiderait. Tapotant le bout de sa basket sur le sol, la jeune femme aux yeux vairons balança son portable à la jeune fille. Elle ne pouvait pas éclairer le chemin toute seule, cette fille allait devoir la guider et l'aider, surtout que notre demoiselle aux yeux vairons n'était pas quelqu'un de très patiente... Marcher ? Jamais. Trop lent, elle allait devoir courir, même si cela allait la fatiguer davantage. Ce n'était pas bien grave. Elle allait pouvoir constater si l'entraînement de son père allait porter ces fruits ou non. Serrant un peu plus le filtre de sa clope avec ses dents, Crissy lâcha sur un ton désinvolte. - Je t'ai pas filé mon portable pour que tu appel tes proches hein ?Y'aura pas de réseau de toute façon. Tu vas m'éclairer pendant qu'on trace jusqu'à chez toi et tu vas me guider. Je compte sur toi... C'est quoi ton nom ?Si elle lui sortait « Quand on demande le nom de quelqu'un on se présente avant », Crissy lui trancherait sans aucun doute la gorge. M'enfin, ce n'était pas le moment d'avoir ce genre de penser. Ne lui laissant encore une fois pas le temps de répondre, Crissy laissa apparaître un sourire carnassier sur sont visage alors que ses dents se plantèrent dans le filtre de sa cigarette presque déjà entièrement consumé. Un rire sarcastique s'échappa alors qu'elle plia les genoux, puis c'est se sourire démoniaque ce changea en celui d'une jeune gamine. Autant prendre cela avec amusement plutôt qu'avec pessimisme. Crissy préférait vivre en optimiste et se tromper plutôt que de vivre en pessimiste et avoir toujours raison, normal non ? Ce qu'elle désirait le plus, c'était ne pas faire peur à la demoiselle qu'elle s'efforçait d'aider. Non, elle ne se forçait pas, elle en avait vraiment envie. Ce n'était pas vraiment dans ces habitudes ça c'était le moins que l'on pouvait dire, mais cette fille n'arriverait pas à faire grand-chose toute seule et quand Crissy voit quelqu'un dans le besoin, elle ne peut pas tourner les talons et l'abandonner à son triste sort. Dans le dôme, c'était chacun pour sois la plupart du temps, elle devait savoir qu'elle n'aurait pas vraiment pus trouver une âme charitable qui puisse l'aider alors qu'il y avait tout ce remue-ménage. Commençant à courir tout en la poussant, Crissy se rendit compte que l'air était vraiment différent. L'effort se faisait beaucoup plus sentir que d'habitude. Crachant son mégot de cigarette sur le côté, la jeune femme freina alors. Une voix dans un haut parleur répétait un message en boucle. - Notre cher dôme crée par notre père fondateur Marcus Genesis s'est vu aujourd'hui saboté par une bande de pseudo-résistant. En effet, comme vous avez pût le remarquer, notre cher dôme bien aimé est dans le noir le plus complet depuis peu de temps, si ce message vous parvient c'est grâce à d'anciennes machines se trouvant dans le musée des salles des archives. Nous ne connaissons toujours pas quelles sont les revendications demandées, mais nos armées et nos services de police, font tout pour arrêter ses malfrats. Nous vous demandons tous de garder votre sang froid ainsi que votre calme et de vous munir de vos bombonnes à oxygène dans les vingt-minutes qui suivent cette alerte. Le générateur de secours permettant un traitement de l'air sera mit en marche dans l'heure. Nous vous assurons que nos scientifiques font tout ce qui est en leur pouvoir pour rétablir l'électricité dans le dôme afin de nous permettre de reprendre une vie on ne peut plus normal. Nous vous tiendrons au courant dans très peu de temps, mais d'après nos experts tout rentrera dans l'ordre dans deux heures, mais n'oubliez pas; Le dôme, Genesis est tout puissant et il est là pour votre survie. Protéger le dôme est notre mission pour que vous puissiez vivre.Une vaste blague ! Ce message n'était qu'une énorme blague ! Ils se faisaient passé pour des héros alors qu'eux ils étaient à l'abri bien tranquille ?! Quelle bande d'enfoirés... C'est ce que pensait Crissy du fond du coeur avant de lancer plusieurs jurons d'entre ses dents blanches. Dents qui d'ailleurs étaient serrés au maximum, tout comme ses mains serrait les poignets qui lui permettaient de pousser la jeune fille. Les jointures de ses doigts en devinrent blanche alors que le message du ministre de l'écologie recommença encore et encore. Il lui faisait mal à la tête... Se calmer, Crissy devait se calmer. L'air devenait rare, c'était peut-être pour cela qu'elle partait en live ? Ouais, sans doute... Reste Calme Crissy, Reste Calme... »C'est ce qu'elle répétait encore et encore calmement, chuchotant, murmurant et élevant la voix au fur et à mesure... Pourquoi fallait-il toujours qu'elle se mette dans la merde ? Pourquoi fallait-il qu'elle soit née à cette époque de merde et dans ce dôme pourris ?! Pourquoi tout cela devait-il arriver ? Et merde. Une larme commence à rouler sur ça joue, il n'y avait pas à dire, l'air était comme une drogue pour le corps humain, elle devait aussi faire un Bad trip à cause de l'héroïne qu'elle s'était injecté dans le bras quelques minutes plus tôt... En parlant d'heure... ? Quelle heure était-il maintenant ?
12h16 ~ L'heure qu'affiche le portable. "Je reprend alors mon chemin avec elle."
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