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 Jeune femme dans le noir[Pv Nathan]

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Maii Carter
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Maii Carter


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MessageSujet: Jeune femme dans le noir[Pv Nathan]   Jeune femme dans le noir[Pv Nathan] EmptySam 9 Juin - 1:12

Maii sortait justement de son appartement lorsqu’elle se souvint du loyer qu’elle devait payer. Malgré tout, elle prit son sac à main et partit en direction de la petite pharmacie du coin. La pénombre de la nuit avait commencé à s’installer, mais Maii savait qu’elle avait le temps de faire ses courses avant que la noirceur tombe. Elle devait acheter quelques trucs essentiels : du papier de toilettes et ses repas du lendemain qui consisteront à une panoplie de repas en canne. Ce n’est pas très goûteux ni appétissant, mais très économe. La jeune femme entra dans le magasin, salua poliment le commis et commença ses achats.
Elle ne manqua pas le regard de l’employé qui jugeait le spaghettis en canne qu’elle venait de déposer dans son petit panier. Maii détestait qu’on la juge, intérieurement, elle se ramenait à l’ordre en se disant qu’elle n’avait rien à faire de son avis. L’adolescente se demandait sans cesse pourquoi le monde jugeait, il ne connaisse rien de notre histoire, de notre personnalité et de notre vie. À quoi cela peut-il amener de juger des gens qui te sont totalement inconnus, sauf si ce n’est que quelques coup d’œil lors des jours de commissions.

Bref, indifférente d’apparence, mais perdue dans ses pensées intérieurement, elle paya distraitement et ne remarqua que très légèrement le prix de ses repas qui avait augmenté. Elle opina du chef en guise de remerciement et repartit en direction de son petit appartement, son petit nid douillet. Maii ouvrit la première porte, effectua un code, rentra et monta une série d’escaliers. Arrivée au quatrième étage, celui où les murs furent fraîchement peinturés, la semaine dernière.
L’adolescente se mise à chercher ses clés. Pendant un instant, elle se demanda si elle les avait laissées à la pharmacie, en sortant son portefeuille. Maii se mordit la lèvre inférieur- un tic plutôt énervant vu de l’extérieur, qu’elle faisait lorsqu’elle était sou l’effet du stress et de l’inquiétude, ou bien qu’elle mentait, ce qui faisait d’elle une très mauvaise menteuse-. Se remémorant les paroles de sa sœur, un double des clés étaient cachés au-dessus du cadre de la porte. Maii étant trop petit sauta maintes fois, en vain.

La jeune femme se laissa choir au pied de la porte, et sans qu’elle eut le temps de dire pourquoi, les larmes lui montèrent aux yeux. Peut-être que si Leah était encore là, elle, elle aurait su attendre les clés et n’aurait certainement pas laissé les siennes dans un magasin. Maii tourna la tête afin de regarder par la fenêtre, malgré les larmes qui rendaient le tout un plus complexe, la nuit était tombée et il était hors de question qu’elle retourne dans ce magasin, en pleine noirceur. L’anxiété commença à lui nouer le ventre et les larmes à remplir ces yeux. Elle devait être exténuée puisque les larmes et les crises n’étaient pas vraiment son dada. La jeune femme savait que ce quartier n’était pas des plus surs, la nuit tombée et cela l’inquiétait- la noirceur, principalement, et celle qui devait probablement s’engouffrer dans son appartement étant donné le loyer non-payé qui égalait la coupure d’électricité-.
Maii n’eut pas le temps de s’en faire bien longtemps parce que soudainement, le noir tomba dans le couloir lugubre de l’appartement. Plus un son, plus un bourdonnement de néons. L’inimaginable c’était produit, du jamais vu, une panne d’électricité, la ville dans le noir. Les pensées de Maii s’arrêtèrent là, sa respiration s’accéléra. La demoiselle n’avait nul part où se réfugier, nulle part où elle pourrait fuir la noirceur, même pas des bras protecteurs. Son corps se mit à trembler de façon incontrôlable et sa respiration devint saccadée. Son corps tendu à l’extrême ne réagissait plus au moindre commandement de son cerveau, la rendant très vulnérable. De son côté son cœur battait la chamade, pompant l’adrénaline dans les veines de Maii comme en situation de survie.

L’adolescente semblait pitoyable ainsi et trop vulnérable à son goût. Assise au pied de son appartement dont le loyer n’était pas payer, enfermé par elle-même à l’extérieur et effectuant une crise de panique, dans la noirceur. La jeune femme n’avait même pas la capacité de fondre en larmes, ce qu’il l’aurait probablement soulagée. Elle regrettait sa solitude en ce moment. Cette solitude que la noirceur rendait implacable et imposante. Cette solitude, reflet du creux dans le cœur de Maii…

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Nathan Orwell
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MessageSujet: Re: Jeune femme dans le noir[Pv Nathan]   Jeune femme dans le noir[Pv Nathan] EmptySam 16 Juin - 2:19

Le plan était simple. J'entrais, j'allais porter le message et je repartais aussi vite que j'étais arrivé... Mais, et n'importe qui approuvera, les plans ne se passe jamais comme prévu. Il y a toujours une anicroche, une brèche, un problème qui est présent ou qui apparaît sur notre route sans prévenir. Ça me rappelle quand j'étais jeune, j'étais aller faire un tour près de la rivière polluer, non-loin de la petite ville délabrée. À l'époque, le village n'était pas aussi détruit qu'aujourd'hui, il y avait encore des maisons intactes. Puis une guerre de trop, un événement malencontreux, s'est produit et tout s'est effondré. Maintenant, ce n'est qu'un grand territoire en ruine, des villageois sauvages ou simplement exclus du maudit dôme, moi y compris. Bien que je ne suis pas un exclus, j'ai plusieurs connaissances qui le sont. Ils détestent, tous autant que les autres, le dôme amèrement. Je partage leur point de vu d'ailleurs.

Bon... Où est-ce que j'en étais? Ah oui! Je me rappelle de cette fois où je suis descendu au village près du lac pollué, j'avais croisé le regard avec un groupe de militaire qui venait faire leur tour juste pour s'assurer que les sauvages restaient bien en dehors du dôme et non pas près des frontières. Je me souviens parfaitement du regard que l'un d'eu m'avait fait. Ses yeux me fixaient avec indifférence, comme si je ne valais même pas la peine que quelqu'un pose les yeux sur moi. J'étais jeune à l'époque, je n'avais pas entièrement compris pourquoi ce regard aussi amer m'était adressé. Puis, en grandissant, j'ai compris. Les militaires sont des ordures, des monstres qu'il faut mieux détruire avant de même avoir le temps de se demander quel est son nom ou son entourage. Les soldats n'ont pas de familles, encore moins de cœur ou d'âme. Ce sont des machines à tuer, des hommes mentalement contrôler pour éliminer les êtres désirable comme moi ou ceux qui ont le malheur d'être trop faibles pour survivre dans ce monde désespérant. C'est dans des moments comme celui-ci, des moments où une anicroche se présente sur mon chemin, que je réalise toute la force qu'un seul homme peut avoir.

Je marchais dans les rues étroite de la ville éclairée (et surement chauffée) du dôme, regardant au alentours comme si à tout moment quelque chose ou quelqu'un allait surgir. On est jamais trop prudent dans cet endroit de fou. Un grand bruit, un silence de mort et ensuite, plus rien. Les lumières, sans transition, s'éteignirent toutes en même temps, laissant la rue dans un noir digne d'une pleine nuit. À défaut d'avoir une lune pour éclairer mon entourage, je cherchais mon chemin à l'aveuglette. Je devais retrouver mon chemin pour sortir d'ici au plus vite. J'avais remis le message, je devais maintenant partir. Car, je ne serais pas le seul à me le dire, je n'ai pas ma place ici. Je serrais ma fourche dans mes mains, mes yeux scrutant le noir envahissant du coin de ville où j'avais abouti. Je suis sur que je suis prêt de la sortie, il ne me reste plus qu'à retrouver l'entrée, y passer et partir sans laisser la moindre trace.

J'arrêtais net. Un pas, non-loin derrière. J'entendis, par écho, des cris venant de l'autre côté de la ville. Mais qu'est-ce qui se passait au juste? Peu importe, ça ne me concernais pas, j'avais des plans plus important en tête. J'avançais et... Le bruit, encore. Je stoppais, regardant autour, ma fourche comme seule arme. Sorti de l'ombre, un militaire me pointait son fusil au visage. J'écarquillais les yeux, restant fixe. Je bouge, je meurs... Mais il bouge... Il meurt. C'est comme un mauvais jeu de roulette russe. Le truc est de savoir le nombre de chance qui sont de mon côté. Il ne s'agissait que le distrait quelques secondes, quelques centième de seconde. Le canon étant rivé sur ma tête, le soldat me souriait fièrement, sûrement heureux d'être en tel position de pouvoir. Toutefois, il ne comprend pas que, moi, j'ai appris à vivre avec ça. J'ai appris à vivre avec le stress, la peur constante de mourir à tout moment. Ce pourquoi, dans un mouvement rapide, je me penchais pour ensuite lui enfoncer ma fourche en plein ventre. Il tira un coup de fusil dans le vide, qui résonna dans tout les environs. Sauf que, ce salaud, avait une solution de secours lui aussi. Il planta son poignard dans mon épaule. Je me retenais de clamer un cri de douleur, tournant plutôt ma fourche dans son ventre. Il ne cri rien non-plus, sûrement par orgueil. Après quelques secondes, je retirais ma fourche, le laissant s'écrouler au sol, pour ensuite lui voler son fusil, lui lançant un dernier regard haineux. Inutile de réveiller tout le monde pour ma présence. J'enlevais son couteau de mon épaule. Heureusement, Il ne l'avait pas planter trop creux, ce qui me permettait de bouger encore le bras, sans pour autant pouvoir me battre. 

Je tournais les talons, réalisant que mon chandail avait quelques taches de sang. Bon, c'est pas la pire chose non-plus, mais la j'ai l'air du méchant alors que c'était lui qui m'avait menacé en premier! Quoiqu'il en soit, je continuais mon chemin, longeant un mur. J'entendis un petit bruit, très doux, pas vraiment menaçant. Je passais ma tête de part le mur de brique pour voir une petite fille qui pleurait. Elle ne semblait pas bien vieille, mais pas très jeune non-plus. L'âge de l'innocence quoi. Elle couvrait son visage dans ses mains, pleurant sûrement de peine ou de peur... Ou pour un autre truc débile comme ça. La peur est un sentiment vague, inutile. La peine... C'est tout aussi inutile que la peur, mais en plus, c'est stupide. Ce qui est perdu est perdu, il n'y a pas de quoi pleurer sa perte. Le passé est la seule chose que l'homme n'arrivera jamais à changer.

Je sentis une main de poser sur ma bouche pour me tirer vers l'arrière. Sur le qui vive, je donnais un coup avec le bâton de ma fourche vers mon assaillant, qui recula sous l'impact. D'un geste vif, je pris ma fourche à deux mains et la plantait directement dans la gorge, le plaquant contre le mur. Les yeux du militaire, qui semblait complètement volubile, me fixèrent, m'implorant presque de le laisser vivre. Je sortis le fusil de son ancien collègue et d'une balle bien visée à la tête, je l'achevais sans grand pitié. Je reculais, le laissant tomber au sol. Ce n'est qu'après que je réalisais que le coup de fusil avait pût réveiller tout le monde autour... Ou même avertir la petite fille d'un danger imminent et on-loin d'elle... Sauf que c'est con! Moi je veux juste rentrer chez moi! S'ils n'étaient pas tous la à vouloir m'arrêter, je serais déjà parti et personne ne serait mort. D'ailleurs ils ont d'autre trucs à s'occuper non? Les échos de ce qui semble être des manifestations sont de plus en plus constant. Les lumières ne sont toujours pas revenu non-plus. Conspiration? Mutinerie? Il y avait plusieurs options, mais je n'avais nullement l'envie ou le temps de m'en préoccuper. Je passais le mur, regardant la demoiselle qui me fixait avec des grands yeux. Elle avait remarquée ma présence on dirait... J'haussais un sourcil, sans faire de mouvements brusque. Si elle cri, je suis fini. Si elle va chercher de l'aide, je peux encore tenter de l'arrêter. Le mieux serait qu'elle n'en fasse pas un cas et me laisse partir. Quoique, à sa place, je me serais mis à crier depuis longtemps, juste à me voir. Ma fourche dégoulinante de sang, les taches de ce même liquide rouge sur mes vêtements et mon fusil dans une main... Pas super rassurant. Pourtant, je ne m'abaisserais pas a tuer une gamine comme elle.

Je tournais vivement la tête vers des bruits qui venaient dans notre direction. Des échos de pas, de cris. Des sauvages? Des militaires? Des civiles en rébellion? Qui sait, mais je ne veux pas rester ici pour le découvrir! Je remis mon regard sur la demoiselle et, sans prévenir, je courrais vers elle pour l'agripper avant de la trainer avec moi pour nous cacher derrière un mur. Je tenais ma main appuyer sur sa bouche. Il était pas question que je la laisse la, elle aurait averti tout le monde ou aurait gueulée sa vie. Non, je ne désire pas mourir maintenant et surtout, au grand jamais, dans le dôme. Je la serais contre moi, regardant aux alentours pour trouver une sortie de secours futures. Les pointes de ma fourche étaient dangereusement pointée vers son joli visage, involontairement. Le groupe d'individus passa en vitesse, nous laissant de nouveau dans le noir après le passage de leurs torches, la seule source de lumière qu'ils avaient.

Je gardais la gamine dans mes bras, hésitant à la laisser aller. Si elle allait voir ses parents, qu'elle réveillait ses voisins. Ça ne serait pas long que tout les militaires seraient à mes trousses. Je baissais ma fourche, comme pour lui indiquer que je n'étais pas dangereux et je soufflais
« Je ne vais pas te faire de mal petite... », toujours soucieux de mon entourage. Sans crier gare, mon épaule s'élança dans un douleur pas soutenable. Je lâchais la demoiselle, m'adossant au mur et me laissant glisser au sol, me tenant l'épaule, grimaçant de douleur. Et merde, maintenant que je l'avais lâcher, devrais-je me relever pour être prêt à prendre mes jambes à mon cou...?
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