Comment ais-je fais pour devenir « ça » ? Et pourquoi suis-je restée si longtemps dans cet état de délinquance ?

Je suis née un 1er avril 2278 et mon frère cadet de 5 ans, un 2 novembre donc 2283. Je dois dire que je ne me rappelle pas vraiment ces cinq années alors je passerais directement à la suite. Nous étions alors une famille plutôt soudée et je dois dire que j’adorais mon frère. Mon père était à cette époque-là dans la police et ma mère, simplement mère au foyer. Je dois dire que c’était vraiment bien cette époque. Je me souviens ensuite qu’une fois, notre mère nous avait expliqué le monde qui nous entourait, ce qu’était le dôme, son fonctionnement car quand elle a accouché de nous, elle avait pu en voir certaines choses, enfin voilà quoi […].

Quelques années plus tard, lorsque je fus âgée de 12 ans, je fus prise dans une bagarre à l’école à cause de mes cheveux blonds. Oui, allez savoir pourquoi mais cette fois-ci on ne m’avait pas fait de cadeau car j’étais rentrée chez moi avec des bleus sur le visage et le nez ensanglanté. Eliade, ma mère en me voyant arriver eut vraiment peur que quelque chose de grave ne me soit arrivée et j’ai dû passer au moins une heure à la réconforter… Puis un an plus tard, à la sortie de l’école, plusieurs filles ont fais que je suis devenue ce que je suis devenue pendant plusieurs années, à savoir une délinquante. Ces mêmes filles qui me détestaient n’arrêtaient pas de me piquer mes affaires ou de me faire toutes sortes de crasses. J’en ai eu tellement marre que ma colère s’est réveillée et à la fin des cours, derrière le gymnase, je les ai pris à part et ai commencé d’une à les insulter méchamment et de deux, à les taper. Dans les jours qui ont suivis, je me fis embarquer dans un groupe et commençais à faire des petites conneries du genre faire des graffitis, voler des sacs ou encore parfois taper des personnes. Quand mes parents ont su ce que j’étais devenue, ils n’en ont pas cru leurs oreilles. Normal, j’ai envie de dire… J’étais leur fille bien sage et tout. Mais… non, cela ne pouvait plus durer. Je ne leur avais d’ailleurs jamais dis que je me faisais persécuter et pour les fois où je revenais couverte de bleus, j’inventais des excuses bidons. Même Xavier, mon frère, ne comprenait pas mon changement de comportement et était devenu de plus en plus distant avec moi.

Je suis restée plus de 6 ans dans ce groupe de délinquants à faire pas mal de conneries, jamais tué une personne mais surtout taper ou voler puis voyant mes parents et mon frère s’éloigner de plus en plus de moi, je pris alors conscience qu’il fallait peut-être que j’arrête mes conneries. Enfin, le mal était déjà bien entamé ; je fumais, je m’étais fais percer à deux endroits : oreilles et lèvres et en plus de cela, je m’étais fais des mèches roses sur mes si beaux cheveux blonds. J’avais également adopté un style assez noir, rock. Je partis ensuite chez moi pour m’excuser encore et encore et tout ce que j’eus de mes parents, c’est un « Fais quelque chose de bien pour nous prouver que l’on peut à nouveau te faire confiance. »
Bien sûr, dans un premier temps, je pris mes affaires et claquais la porte au nez de mes parents. Oui, je me suis enfuie de chez moi. Faire quelque chose de bien hein… […]. J’ai bataillé pendant des années, bah jusqu’à mes 21 ans mais j’ai finalement trouvé ma voie malgré mon look peu recommandable. Je suis devenue barman grâce à un très bon ami à présent qui se trouve être celui qui m’a on peut dire recueillie après que je sois partie de chez mes parents. Il m’a tout appris sur les ficelles du métier et cela fait maintenant 1 an que je tiens un bar posté près d’une boulangerie et d’un bureau tabac.

Test RP : Comment réagirez-vous si un homme mourrait devant vos yeux.

Que faire si je voyais un homme entrain de mourir devant mes yeux hein… Bien sûr que je serais effrayée et que suivant les assaillants qui ont fait de lui ce qui va lui arriver à savoir la mort, soit je m’enfuirais, soit je m’approcherais pour leur sauter dessus et les tabasser, comme j’ai pu le faire dans le passé. Là, dans mon cas, je suis debout, restant comme un pilier à regarder trois hommes entrain de lapider cette pauvre personne. J’ai vraiment envie de l’aider mais dans un autre sens, j’ai peur qu’il ne m’arrive quelque chose. Enfin, quand même… lapider quelqu’un qui plus est dans la rue, là où tout le monde peut voir, ce n’est certainement pas normal. J’attends alors que ces trois personnes partent, ce qui eut effet lorsque je me raclais la gorge et que je les fais fuir. Je me dépêchais alors de m’approcher du type pour voir s’il était toujours vivant mais malheureusement, il était déjà trop tard. Bien sûr que pour moi, cette découverte va être un enchaînement de culpabilité. Pourquoi n’ais-je pas agis ? Qu’aurais-je vraiment dû faire ? Zieutant alors autour de moi, je ne vis personne et dû alors appeler la police ou encore l’ambulance. Espérons qu’on ne me prenne pas pour la meurtrière, il ne manquerait plus que ça ! J’attendis alors que l’ambulance et la police viennent et pendant ce temps à surveiller le corps, j’étais là à me dire « Mais comment une telle chose pareille a bien pu se produire ? ». J’espérais également que ce ne soit pas une personne qui soit venue boire dans mon bar, je me sentirais encore plus mal je crois…
Une fois la police, tout le tralala venus, bien entendu, ils regardèrent le corps puis vinrent me voir pour me poser tout un tas de question. Je leur répondis avec la plus grande franchise ; merde j’ai rien fais de toute façon et lorsqu’ils eurent finis de me poser toutes leurs questions, ils me demandèrent une description des types qui avaient sauvagement tué ce pauvre mec. J’étais tellement choquée que je n’ai pas bien su leur répondre et finalement, ils ont laissé tomber. Une demi-heure plus tard, lorsque les policiers, l’ambulance et la morgue partirent pour se rendre, je suppose là où on n’a pas vraiment le droit de mettre les pieds, je repris mes courses et retournais tranquillement vers mon bar, encore un peu chamboulée certes.