Histoire - "Je suis née il y a de ça 23 ans...jusque là rien de vraiment extraordinaire. Mon père était militaire dans la zone 48. Mon père avait rencontré ma mère alors qu'il patrouillait... Il l'avait trouvé ravissante avec son habit de couleur parme dans ce parc artificiel où les arbres étaient en fleurs...il la trouva tellement jolie que quelques semaines plus tard il l'épousa. Jusque là schéma classique, je suis née quelques mois plus tard! Ensuite tout se compliqua, mon père fut victime d'un accident de voiture qui le condamna à rester sur une chaise de bureau. Plus de mission pour lui, plus de terrain...J'avais cinq ou six ans lorsque c'est arrivé. Mon père préféra quitter l'armée plutôt que d'être considéré comme un soldat handicapé. Ma mère était femme au foyer et ne pouvait donc pas subvenir aux besoins de la famille. Elle voyait mon père s'enliser dans la dépression, ne voulant plus faire le moindre effort pour entretenir ce qu'il avait mis si longtemps à créer.

Il buvait beaucoup, je crois...enfin c'était les souvenirs que j'avais de cette période peu glorieuse. D'ailleurs je n'en parle jamais, je n'aime pas faire étalage de mes malheurs. Donc mon père, un jour, eut besoin d'argent. Il fallait dire que la vie était tellement onéreuse sous le Dôme, que la pension de l'armée suffisait à peine à payer le loyer. Alors il commença à emprunter de l'argent à droite à gauche, ses dettes augmentaient de plus en plus...et bien entendu, comme tous les escrocs, il était incapable de rembourses ses dettes. Ma vie était un enfer, j'entendais ma mère pleurer tous les soirs, des heures durant. Et puis un jour alors que je rentrais de l'école avec mon petit cartable sur le dos, je vis qu'il y avait des voitures avec des gyrophares qui clignotaient. Il y avait aussi de grandes bandes jaunes avec des lettres noirs qui empêchaient les gens de passer! Vous savez comme dans les films lorsqu'il y avais un crime. Mais moi j'étais petite, j'arrivais à me faufiler rapidement! Les adultes étaient tellement occupés à aller et venir que je passais inaperçue! J'avais peur...est-ce que papa avait fait une bêtise? J'espérais que non! Mon petit coeur battait dans ma poitrine jusqu'à ce que j'arrive au numéro 14...l'endroit ou j'habitais. La porte était grande ouverte, j'ai pu tout voir de mes yeux. Il y avait deux personnes allongées sur le sol. Je pu reconnaître ma mère mais mon père était...méconnaissable!

"Mais bordel qui a laissé passer cette gamine! Virez-là moi de là!"

Hurla un homme tandis qu'un autre me portait jusqu'à l'extérieur. J'ai été profondément choqué! Tss je pense que n'importe qui aurait éprouvé la même chose que moi en cas de situation identique! Je ne me souviens de rien ensuite...les docteurs disaient que mon cerveau s'était mis en veille afin que la souffrance ne me rende pas folle. Je suis restée à l'hôpital pendant plusieurs semaines. Je n'arrivais plus à manger, je n'arrivais plus à parler non plus.
Un jour un homme de l'âge de mon père entra dans ma chambre tandis que je regardais le paysage de béton par la fenêtre. Il s'approcha de moi et posa une petite peluche sur ma table de nuit.
C'est alors qu'il se présenta: Jared qu'il s'appelait. Je ne parlais toujours pas mais je l'écoutais attentivement. Il était le meilleur ami de mon père apparemment, presque comme un frère en fait. Il me présenta ses condoléances, et m'annonça qu'il s'était engagé à prendre soin de moi, en l'honneur de la mémoire de son ami et de ma mère.
J'avais six ans mais j'étais capable de comprendre que maintenant c'était avec lui que je vivrai...il m'emmena chez lui. Jared avait été Militaire dans sa jeunesse, c'est d'ailleurs en faisant ses classes qu'il avait connu mon père. Et puis, lassé d'être le petit chien du gouvernement, il devient mercenaire et effectuait des contrats puis tueur à gage. Le temps passa et je me faisais à cet homme qui remplaça rapidement mon père.

Il était mon protecteur, et je l'admirais! Contrairement à mon paternel, lui il avait un code d'honneur, une trame qu'il suivant sans faire d'écarts. J'étais vraiment fière d'être sa fille adoptive! En fait je voulais devenir comme lui. Au départ Jared pensait que tout cela n'était qu'un jeu pour moi, aussi, il m'apprit à me battre...parce que cela pouvait être utile de nos jours. Et puis petit à petit il réalisa que je voulais vraiment devenir comme lui! Il me demanda un jour tandis qu'il soignait mes genoux écorchés:

"Mais...dis-moi Lily, pourquoi est-ce que tu veux faire comme moi?"

Je lui répondit que comme ça, je pouvais espérer pouvoir retrouver les assassins de mes parents et leur flanquer une bonne balle entre les deux yeux! Parce que oui je ne vous ai pas dit! Mes parents ont été assassinés à cause de l'argent qu'ils devaient aux hommes véreux. Avec ce genre de "gibier", on ne pouvait jamais les retrouver, ils étaient tout bonnement intouchable. En revanche, ce genre de type avait toujours des ennemis hauts placés et en général, on mettait leur tête à prix pour les abattre. Donc c'était la méthode la plus sûre que j'avais trouvé pour assouvir ma vengeance. Cet argument en béton armé finit de convaincre Jared de poursuivre sa formation. En parallèle bien entendu, j'allais à l'école. Autant vous dire que cela n'a pas toujours été de tout repos! Néanmoins je décrochais mes premiers contrats à l'âge de 16 ans. J'étais plutôt précoce! En fait je suis l'une des plus jeune assassin professionnel sur le marcher. Ensuite l'un après l'autre, je descendais des types que je ne connaissais pas ou peu...j'avais cependant une règle que je ne violais jamais: Jamais de femmes ni d'enfants. Je n'étais pas un monstre tout de même!

Et puis le temps passa, j'avais envie de prendre mon envole. Avec l'argent de mes contrats, j'avais accumuler une sacré somme que Jared avait mis sur un compte bloqué jusqu'à mes 21 ans. Je fis mes adieux à ce père de substitution puis je me mis à travailler à mon compte. Par contre, lorsque je n'avais pas de contrat, continuais tout de même à travailler à mi-temps en tant que serveuse dans un bar...histoire de devenir "monsieur ou madame tout le monde".

Test RP : Comment réagirez-vous si un homme mourrait devant vos yeux. Ou : Que penses-tu du dôme ? Ou : Qu'est-ce que tu voudrais être dans 10 ans ?
- Qu'est-ce que je pense du dôme: Ce que je pense du dôme…Si vous me permettez de pouvoir m'exprimer librement, je dirais que…bah je ne sais pas trop quoi en penser. On nous ratatine le cerveau depuis des générations on nous disant que le monde à l'extérieur n'était pas viable, qu'il n'y avait que des étendues de terres stériles, ou un gaz mortel flottait en permanence dans ces plaines infernales. On nous disait aussi qu'il y avait des monstres…quoi des monstres? Comme dans les films d'horreurs? J'veux bien vous croire mais qu'en était-il réellement?

Parce que je les connaissais les perdreaux, vous savez ceux qui nous gouvernaient tant bien que mal? Je pense qu'on ne nous dit pas tout. Je pense que depuis deux cent ans, les choses à l’extérieure ont bougé…cependant à l'heure ou je vous parle, le gouvernement peut mieux nous contrôler. Quoi de mieux qu'une cloche pour mieux pouvoir contrôler les populations, la masse? C'est ça que je pense…qu'on nous cache une partie de la vérité pour mieux pouvoir nous contrôler. Après peut-être que je fabule hein? Mais je dois bien avouer que la "théorie du complot" m'attire particulièrement.
Mais d'un autre côté…je pense que j'aurai peur de m'aventurer seule en dehors du dôme pour voir ce qu'il s'y passe réellement. Pourquoi? Bah…je n'ai pas peur de dire que j'ai peur! Peur de l'inconnu, peur de voir qu'en réalité, rien n'a changé et de ce fait, donner raison au gouvernement. Et puis…quelles genres d'abominations nous attendent une fois dehors? Je ne sais pas…on nous a raconté tellement de choses effroyables là-dessus. Des créatures à deux ou trois têtes, des individus souffrants de malformations tellement grotesques qu'ils pourraient faire l'objet d'études scientifiques. Peut-être que dans le fond, le dôme de protection n'est pas plus mal, mais d'un autre côté j'en ai mare d'avoir un truc artificiel au dessus de la tête? J'ai envie de voir le vrai ciel bleu comme on me l'a décrit dans des histoires de gosses, respirer un air pur et non climatisé, aseptisé.

J'aimerai aussi pouvoir découvrir le monde…Jared avait de très très vieux libres qu'ils conservaient dans sa bibliothèque chez lui. J'adorais les lire et imaginer les plaines verdoyantes ainsi que la faune sauvage…les lions, les singes, les oiseaux…est-ce qu'un jour nous aurons la joie de pouvoir les voir en vrai? Mais je pense que je fabule, parce que les militaires ne nous laisserons jamais quitter ce "cocon" ou plutôt prison dans laquelle nous sommes englués depuis des générations.
Pour résumer tout ça, ce que je pense du dôme…hum…mon avis est mitigé, il est protecteur mais en même temps destructeur pour nous car il nous garde des dangers de l'extérieur mais nous rend en même temps dépendant de lui.