l y a deux jours de cela, tu avais été convoqué dans le bureau de ton supérieur, il avait une première mission en sous-marin pour toi. Il désirait que tu récoltes des informations sur les différents trafiques qui sommeillaient dans Genesis. Tu avais opiné du chef, au garde-à-vous. Ton oeil bionique s'empressa d'enregistrer toutes les informations qui t'étaient transmises, mais tu ne remarquas pas la petite remarque sexiste de ton supérieur. Tu attendis ton repos avant de partir d'un pas rapide vers ton unique planque. Tu ne pouvais pas te permettre de passer comme ça la frontière entre le dôme et la base militaire, tu te cachas dans un coin en attendant le moment propice pour passer inaperçu. Après deux heures d'attente, tu n'observais plus aucune trace de vie dans les environs et t'enfonças dans les bas-fonds du dôme. Tu longeais les murs d'acier qui était la seule protection pour la vie humaine contre le monde extérieur.

Tu n'avais aucune idée pour savoir où tu devais commencer tes recherches dans le cadre de ta mission, les seules informations qui t'étais mise à ta disposition étaient tout simple des choses de bases, comme le nom des rues, des bâtiments ou bien encore où tu devais loger, mais c'était à toi de te faire ta place dans ce monde étrange et au code qui ne t'étais plus familier. Tu n'avais aucune idée de quoi faire pour avoir ta petite place dans ce monde étrange. Tu laissas une dernière fois le latex de ta courte combinaison chimique frotter contre la paroi d'acier et te ré-enfourna ta tête dans ton blouson noir, bien trop grand pour toi, malgré ta grande taille. Il te restait environ trois bonnes heures d'autonomie avant de devoir te brancher, comme une vulgaire machine, tu allais donc en profiter pour commencer tes recherches dans la ville. Ton ouïe te fit comprendre que dans la ville il y avait un lieu plus vivant qu'à l'accoutumer au début de cette heure tardive.

Instinctivement tu te dirigeas vers cette drôle de source sonore, où des rires fugaces et des cris de joies fusaient de part et d'autre. Intérieurement tu te demandais pourquoi les gens arrivaient à avoir de telles émotions et tu te demandais si c'était possible qu'un jour que tu peux vivre la même chose. De ton oeil droit tu vis un cercle se dessiner sur un vieux bâtiment vétuste, peut-être aussi presque aussi vieux que le dôme en lui-même. Tu voyais des informations défiler sur le côté t'instruisant sur le lieu et ses activités. Tu passas une main dans tes cheveux avant de redescendre sur ta nuque pour vérifier qu'il était impossible de voir ton numéro de matricule et tu te dirigeais vers ce qui devait être une sorte de bar. Pas après pas, tu avançais lentement et surement, ta tête haute, toisant du haut de presque deux mètres les passants qui sortaient de cet établissement qui t'observaient d'un oeil intrigué et mauvais. Tu entendais les murmures autour de toi, mais tu n'en tenais pas compte, d'un geste rapide et fluide tu poussas la porte du saloon et tu t'avanças dans un silence de mort, jusqu'à ce quelqu'un ose t'interpeller. ❞

ire que tu venais à peine de poser le pied dans l'enceinte de l'établissement et déjà tu étais emmerdée par un ivrogne. Une main inquisitrice venait de se poser sur ton avant bras essayant tant bien que mal de te faire retourner pour faire face à une personne. Tu te demandas un court instant qui pouvait être assez débile pour interpeller une femme qui approche les deux mètres de haut, mais bon vu le style de l'endroit il ne devait pas avoir des femmes qui traînent dans les environs mises à par une ou deux serveuses qui déambulaient adroitement autour des tables. Tu baissas les yeux vers ses doigts bouffis et sale qui essayaient de s'agripper tant bien que mal sur ta peau lisse et glissante, tu soupiras un cours instant, avant de relever ta tête vers cette même personne. Tu appuyas son regard vers le tien, tu recherchas à l'aide de ton oeil bionique une quelconque information, rien. Nada. D'un visage dur comme le diamant tu esquissas une sorte de sourire sans vie, relevant le haut d'une paire de canine en porcelaine, laissant apparaitre un visage en lame de rasoir. Instinctivement ton iris changea de forme pour laisser apparaitre un cercle plus grand qu'à ton accoutumé. « Hey poulette ! Qu'est-ce que tu dirais de jouer avec moi ? » Te proposa l'homme saoul en montrant allégrement son entre jambes d'un geste de la main. Tu fermas les yeux longuement avant des les rouvrir.

Tu savais parfaitement réagir dans ce genre de situation, si ceci était un combat bien entendu, mais ce n'était pas le cas là. Pour autant, avait entendu au loin un semblant de conversation bien étrange et tu avais envie d'en savoir plus. Tu fis une rotation de ton propre bras, chopant au passage le sien, tournant de trois-quarts sur toi-même en n'oubliant pas d'entrainer cet ivrogne dans ta danse de combat avant de le plaquer le ventre sur le sol, trop violemment. Tu posas ton pied sur son dos et tu tiras d'un coup sec sur son bras et tu entendis un petit bruit sourd provenant de l'intérieur même de son corps faible et gras, fière de toi tu relâchas le membre mou qui retombait lourdement sur le sol, laissant une épaule bien déboîtée. Des couinements et des pleurs étouffés s'échapper de cette gêne, mais tu n'en tenais pas compte, après tout tu étais techniquement en mission et tu comptais bien la mener à son terme. Tu enlevas ton pied de son dos et tu reculas, pour jeter un coup d'oeil circulaire. Presque personne n'avait regardé cette drôle de situation et tu en étais heureuse, pourtant un jeune accoudé au comptoir, un verre à la main te suivait du coin de l'oeil.

Tu concentras une partie de ton attention vers ton ouïe, laissant ton regard s'aventurer dans le vide. Tu n'entendais rien de bien étrange, mais les vibrations de sa voix affoler des systèmes internes, comme s'il ne participait pas à pas une banale conversation. Pour en avoir le coeur net, tu avanças droit devant toi, pour te diriger vers le même comptoir où il était. Tu ne prêtais pas attention aux passants qui étaient à tes côtés, tu bousculas une ou deux personnes, qui ronchonnaient après cette intercalation éphémère. D'un pas net et précis tu avançais pendant quelques courtes secondes avant d'être à une grande enjambée du jeune homme, tu voulais discrètement t'asseoir près de lui pour savoir de quoi il parlait et pour pouvoir enregistrer quelques données, mais malheureusement les places à côtés de lui était toute prise, mais ce n'étais pas ça qui allait t'arrêter. D'un geste chaloupé tu te glissas derrière un quinquagénaire, collant ta poitrine bien en évidence dans son dos, une main lourde sur son épaule. « Que dirais-tu de me laisser ta place mon beau, j'aimerais m'asseoir là... » Demandas-tu d'une voix chaude et sucrée à son oreille, assez fort pour que le jeune homme qui avait attiré ton attention l'entend et qu'ainsi tu peux commencer ta courte mission de reconnaissance. ❞

u venais de rejoindre le comptoir du bar danse une petite danse de pas chaloupé, accostant un blanc bec. Ta poitrine coller contre son dos et une main sur son épaule, tu venais gentiment de lui demander de se retirer de te laisser sa place. Tu ne prêtais pas gère attention à sa réponse, non tu étais concentrée sur les paroles du jeune brun qui se tenait à tes côtés, un verre dans la main. Une conversation bien étrange, mais excessivement intéressante. Une histoire de chargement d'arme à feu et de stock non payé. Si ça se trouve cet homme et son correspondant participeraient à ce groupe de résistant qui transférait des armes en dehors du dôme et qui t'aurait mis ton corps humain en charpie. Dès lors tu activas l'enregistrement, laissant ainsi ton oeil s'affoler, retranscrivant chaque unes des paroles émissent dans un rayon de cinq mètres. Dans tous les cas ce petit poisson ne te servirait à rien pour l'instant, il faudrait que tu trouves le haut dignitaire pour faire tomber tout le réseau.

Tu remarquas que l'homme à qui tu venais de lui demander de te laisser la place, ne daignait pas bouger d'un iota, à cours de temps, tu ne pouvais pas être diplomate avec lui, tu devais aller au plus vite. Tu pressas un peu plus fortement sur son épaule, le laissant émettre un léger petit couinement comme un vulgaire animal. Tu t'abaissas vers son oreille, tu n'avais pas de temps à perdre. « Tu vois l'homme qui est à terre ? Il a seulement une épaule démise, alors que toi tu pourras dire adieu à tout jamais à la tienne si tu ne me laisses pas ta place. » Lui chuchotas-tu d'une voix froide et dure comme le cristal, faisant attention à que personne n'entende tes paroles. Tu rajoutas une légère pression sur ma main pour lui faire comprendre que tu ne plaisantais pas. Il glapit légèrement et pris enfin les jambes à son coup, se cognant contre toi en disparaissant dans la foule noire de monde.

Tu pouvais enfin prendre place sur le tabouret qui était encore chaud, tu t'y installas et tu sortis de ton décolleter un rouleau de billet, que tu déposas sur le comptoir. « Je prendrais la même chose que mon beau voisin. » Commandas-tu en affichant un très léger sourire pour ne pas te donner une mauvaise image de toi-même. Tu te tournas vers l'homme en question, tu croisas tes jambes. Tu ne savais pas tellement comment aborder ce jeune homme. Ton programme ne t'indiquait pas comment agir dans ce genre de moment, c'était au tour de ton cerveau humain de prendre le relais. « Au passage qu'est-ce que mon beau voisin boit ? » Demandas-tu d'une voix sucrée au brun qui était à côté de toi. Tu fis danser tes doigts sur la surface lisse du comptoir en attendant que le barman te serve ta boisson. Tu espérais vraiment que tes cent-quatre-vingts minutes, enfin tes centre-soixante-dix minutes restantes d'autonomie ne seront pas veine et que tu peux enfin récolter une quelconque information. ❞

u attendais prestement une quelconque réponse, c'est ahurissant tout ce que tu pouvais enregistrer comme informations en quelques secondes. Tes jambes croisées l'une sur l'autre, tu tapotais frénétiquement sur le comptoir, comme si une douce mélopée en sortait. Tu observais le beau brun qui buvait son verre cul sec avant de faire un signe de la main au barman pour avoir la même chose. « Du whisky. C'est étrange que vous veniez dans un bar sans même connaitre ce qu'un barman peut vous servir. » Te dit-il ironiquement, mais avec une pointe d'agression. Tu opinas légèrement avant de faire un quart de tour pour remettre tes jambes perpendiculairement. « Qu'importe l'alcool, tant qu'il remplit nos gosier, n'est-ce pas ça le plus important ? » Demandas-tu d'une voix mélodieuse en tournant la tête vers ton interlocuteur.

Très rapidement le serveur arriva avec deux verres aux liquides bruns dedans. « Et voilà deux whiskys ! » Vous annoncez-t-il prestement en posant ces dits verres sur le comptoir. Très rapidement tu lui choppas doucement le bras pour y glisser quelques petits billets verres, très peu de papier, mais une somme assez imposante. « Ceci payera mes consommations et les siennes. » Informas-tu les deux hommes, en offrant un léger sourire au beau brun qui se tenait à tes côtés. Tu pris le verre du jeune homme et tu lui présentas devant son nez. Secouant le verre de gauche à droite et de droite à gauche, avant de le lui tendre le breuvage.

Avant qu'il ne put pas prendre son verre tu le posas devant lui et tu jetas un coup d'oeil sur son veston noir, tu haussas un sourcil et tu te concentras sur la forme qui se dessinait à travers, tu reconnaissais les contours de l'objet en question, vu que tu avais le même sous ta courte veste, tu ne fis pas de remarque dessus. À cet instant précis tu ne pensas pas tout de suite à ta mission de reconnaissance, mais à la recherche de ton passé. Tu savais que les vieilles armes n'étaient plus fabriquées et que celle en circulation était rare, peut-être aurais-tu une chance d'en savoir plus, mais tu ne voulais pas gâcher se contact. Tu abaissas la tête légèrement te perdant dans tes pensées, alors que ton regard se perdait sur ton verre brun. « Tu aimerais tirer sur moi ? » Marmonnas-tu à toi-même dans un bruit imperceptible, laissant seulement tes lèvres remuer ici et là. ❞

ire que tu venais de lui payer une certaine somme d’alcool non négligeable, lui prenait la poudre d’escampette, alors, que tu avais le nez plongé dans ton whisky, comme s’il allait te révéler tes plus noirs désires, te dire tes secrets les plus noirs, mais non. Rien. Nada, ce n’était que du silence. « Je n’en vois pas l’intérêt, je ne gâcherai certainement pas une balle pour une personne comme toi. » Te dit-il d’un ton froid. Ton œil bionique commençait à s’alerter, il y avait du mouvement dans l’air, mais tu n’en tenais pas compte. Tu repensais à ces mots, si vrai, si réel que tu ne pus t’empêcher de rire intérieurement esquissant seulement un sourire en coin. Tu pris ton verre et tu le renversas sur le comptoir, laissant le bois sec absorber ce précieux liquide brun comme une terre aride.

Noire de rage tu te retournas vers le jeune homme, même si ton visage était aussi dur que du diamant. À l'intérieur de toi du fulminer de partout, si tu avais eu encore corps humain ce dernier serait certainement en train de trembler comme une feuille tellement que tu avais envie de hurler et de crier. « Tu as tout à fait raison, une pauvre petite balle ne servirait à rien contre, il vaudrait mieux que tu tires sur ton non payeur, car je crois que ton fric disparait autre part au lieu d'atterrir dans ta poche.... » Lui racontas-tu après avoir entendu au loin le même barman qui t'avait servi les verres quelques instants au part avant en train de parier une assez grosse somme. Tu avais toujours ton verre dans la main et sans crier gare tu l'explosas dans ta main, comme si tu n'avais pas réussi à contrôler tes circuits hydrauliques, mais au contraire c'était voulu, ou peut-être pas, mais une quelconque main humaine se serait mis à pisser le sang, mais la tienne n'avait même pas une éraflure, ni un accrocs dans son latex.

Tu avanças d'un pas vers et tu posas ta main sur son épaule, tu commençais à te sentir lourde comme si tes calcules pour ton chargement était erroné, tu avais l'impression d'être à la fin de tes batteries, mais pourtant il te restait encore deux heures en plein. Lentement tu abaissas ta tête pour lui arriver à son niveau, à cet instant tu te dis ce que c'était fatiguant de faire presque deux mètres lorsque tu veux parler à quelqu'un, mais bon tu passais outre et tu t'approchas de son oreille. « Tu devrais apprendre à avoir des yeux partout beau brun, je crois bien que ta cargaison d'arme est un cadeau de ta part pour ce toxico du jeu... » Lui susurras-tu doucement à son oreille en montrant du bout du doigt la dite personne en train de balancer une liasse de billet astronomique sur une table de carte. Satisfaite de toi tu continuas ton chemin encore d'un pas puis deux pour voir s'il allait réagir ou non. ❞

ire que si un Sherlock aurait pu mettre à terre ta couverture, tu aurais été dans de beaux draps, mais ce n'était pas le cas, ce jeune homme n'avait rien remarqué d'étrange et c'était tant mieux, car tu n'aurais pas apprécié de devoir ventre la mèche après quoi à peine trente minutes d'infiltration surtout que d'après ce que tu avais compris ce jeune homme avait un certain potentiel qui pouvait se révéler utile dans ta mission, alors pourquoi irais-tu vendre la mèche ? Si ce n'est pas pour te voir désactiver dès que tu remettrais les pieds dans ta jolie capsule militaire... Tu lui avais parlé du fait qu'il perdait son fric et il n'en tenait pas tellement compte préfèrent te prévenir gentiment de te mêler de tes oignons. Soit, tu ne le forceras pas, tu ne voudrais pas perdre bêtement un futur indique en allant lui forcer la main, après tout, tout arrive à quiconque qui sait attendre.

Tu avais posé une main lourde sur son épaule et tu lui avais soufflé quelques petits mots qu'il ne tarda pas d'y répondre. « Peut-être que j'aime ce jeu. Et puis, ça rejoint ce que je disais. » Te répondit-il uniquement à toi, simplement et froidement. Tu avais du mal à cerner le personnage, mais tu savais que le mettre dans ta poche ne serait pas chose aisé et tu aimais ça, mais pourtant tu n'aimais pas tellement ce petit jeu en cet instant précis, car après tout il ne te restait plus beaucoup de temps avant que tu deviens une machine bonne pour la casse. « Soit alors, après tout, chaques actes possèdes ses conséquences... » Commenças-tu sans finir, avec des mots lourdement charger en émotion, malgré une voix quelque peu mécanique, comme si elle était enrhumée. Ce n'est qu'à ce moment, enfin que tu enlevas ta main et que tu redressas pour le toiser du haut de tes deux mètres esquissant un visage dur et sans vie comme un cadavre ou plutôt comme une machine.

Tu te détachas de lui et tu te positionnas devant lui, pour qu'il puisse te voir, reculant d'un pas. « C'est vraiment dommage j'aurais bien voulu assister au spectacle et être aux premières loges.... » Continuas-tu tout en étant aussi silencieuse sur la suite de tes propos. Tu mis tes mains sur tes hanches comme pour mimer le fait que tu attendes une quelconque réaction de sa part, mais au bout d'une courte minute tu te mis à farfouiller dans ton dos pour en sortir ton arme à feux, pas celle de l'armée, mais la tienne. Un neuf mm, d'anciennes manufactures. Devant ses yeux tu assemblas l'arme avec une vitesse affolante défiant presque le temps et tu y inséras une seule unique balle, dévastatrice pour un vulgaire corps de chair, mais qui chez toi avec ta peau de latex laisserait uniquement une petite bosse. « Pourtant, si tu n'agis pas très vite lorsque tu pourrais voir quelqu'un prendre ta vengeance à ta place, comme en ce moment même, n'y avait tu pas penser ? » L'informas-tu d'une voix assez forte pour que plusieurs personnes autour de vous entendent. Pourtant, tu gardais l'arme loin de sa porter, mais tu ne la pointas pas encore vers le barman, laissant le canon dirigeait vers le bas. ❞

ssembler un neuf millimètres aussi rapidement que tu venais de le faire, n'était pas une chose à la porter du premier venu et même tu pourrais presque dire que ceci était inhumain, mais c'était l'une des nombreuses choses que tu pouvais faire maintenant avec ton nouveau corps. En revanche, tu savais que l'arme était beaucoup trop légère pour toi, même si le gabarit du canon en acier osait dire le contraire, tu as eue déjà le coup plusieurs fois de voir l'arme s'enrayer ou bien que l'une des pièces se retrouvent tordus entre tes puissantes mains robotiques, malgré tout tu savais t'en servir comme toutes les armes dont on t'avait mise dans les mains, c'était un effet secondaire ton nouveau toi. Magnifique parfois, diabolique d'autres fois. « Certes. - .... - Il ne fera que diminuer mon travail alors qu'il meurt par moi ou par quelqu'un d'autre, aujourd'hui ou demain ne changer rien et sa vie n'aura été que misère, tristesse et souffrance. Cependant ... Je n'aime pas du tout qu'on se mêle de mes affaires ! » Te lâcha-t-il froidement, laissant ses yeux bleus arborer un regard que tu connais parfaitement bien, pour l'avoir toi-même entre à perçus dans les yeux de tes hommes lors des missions à l'extérieur et si ça se trouve, tu l'avais toi-même aussi aborder sans t'en rendre compte. Instinctivement tu serras un peu plus fort l'arme que tu tenais entre tes mains, laissant entendre une sorte de petits crissements de l'acier noir contre ta peau. Tu ne prêtais pas gère attention aux réactions des hommes et des femmes qui t'entouraient, tu n'avais qu'une seule idée en tête trouver un quelconque moyen d'établir une relation avec lui et ce que tu entendais par là c'était d'avoir un moyen de le recontacter plus tard.

Dire que pendant tout ce temps il n'avait pas cherché à t'interrompre. Non bien au contraire, tu avais pu jouer ta petite comédie sans gène ni encombre, dire que tu venais le plus naturellement possible de pointer une arme chargée d'une seule et unique balle dans le chargeur droit devant le serveur accro au jeu. Il te suffisait d'effectuer une légère pression sur la détente et la balle allait se loger droit devant toi à plusieurs mètres, pour faire un carton plein entre ses deux yeux, laissant derrière une belle éclaboussure de sang frais sortir d'un cratère fraichement crée à l'arrière de son crane. Enfin bien sûr c'est ce qu'il se serait passé si tu avais tiré, mais à la place tu avais seulement pointé l'arme vers se malade. Uniquement ça et rien d'autre. « Tu as tout à fait raison, ce n'est pas à moi que revient cette tâche, mais à toi non ? Oui. Bien dans ce cas-là.... » Commenças-tu sans finir tout de suite, à la place tu tournas d'un cran sur toi-même pour faire de nouveau face au jeune homme qui allait peut-être te permettre de réussir dans ta mission. Alors que tu avais ton arme pointer droit devant lui, prête à lui tirer une balle mortelle en plein coeur, tu avais rivé ton regard sur le canon noir et un tas d'idées s'emparaient de toi. Une idée lumineuse ou bien peut-être foireuse te traversa l'esprit. Tu commençais à te demander si cet homme qui se tenait devant toi serait à même de pouvoir répondre à tes questions.

Sans rien dire ni faire attention aux gestes qui pouvaient avoir lieu dans l'assemblée, tu abaissas l'arme que tu pointais au part avant sur le brun vers le sol et aussi rapidement qu'il y a peu de temps tu démontas l'arme et tu la rangeas dans ton dos à la place de ça tu farfouillas dans tes poches pour en sortir une vieille balle toute rouillé et qui dans le passé était couverte de ton sang. Tu regardas presque cette ancienne pièce d'artillerie avec un air de regret. « J'avais cru comprendre que tu en connaissais un rayon sur les armes à feu, dans ce cas-là serais-tu capables de m'en dire plus sur une arme ? » Le questionnas-tu avec une voix trop mécanique à ton gout les yeux toujours rivés sur la balle que tu tenais dans ta main lisse. Si tu étais capable de pleurer tu l'aurais déjà fait.... ❞

ire que tu venais de pointer ton arme sur deux personnes en même pas deux minutes, aller non, tu devrais dire en trois bonnes minutes à tout cassé. La première moitié du temps sur le barman ivre et la seconde sur le revendeur d'arme. Pourtant, ceci n'avait pas durée bien longtemps à tes yeux, tu avais rapidement rangé ton arme pour en sortir à la place une vieille balle toute miteuse qui s'était logée sous ta peau il y a maintenant presque trois ans de ça, le dernier jour ou tu étais encore totalement humaine, le jour où tu avais encore tes vrais souvenir à toi et pas ce que ton confier l'armée. Tu n'avais pas observé les alentours pour savoir s'il y avait un quelconque mouvement, tu restais dans ta petite bulle. Tu venais de lui poser une question assez étrange même pour toi, mais tes paroles avaient plus rapide que ton programme, comme s'il te restait une once d'humanité en toi. « Peut-être que oui mais pourquoi devrais rechercher ce propriétaire et pourquoi je t'aiderai ? C'est bien toi qui a voulu pendant un instant me tuer, non ? » Te répondit-il moins froidement qu'avant, mais tu savais pertinemment bien qu'il n'avait pas tort, mais pourtant dans ton fort intérieur tu avais une lueur d'espoir qui aurait pu faire briller tes yeux, s'ils n'étaient pas fait de verre.

Tu refermas fermement ton poing, laissant la balle que tu tenais dans ta main ce caler parfaitement dans le latex qui te recouvrait le corps en totalité. Tu ne bougeais toujours pas, raide comme un piquer, tu donnais l'impression d'avoir les pieds enraciner dans le sol de béton. « Oui tu as raison, je devrais le savoir depuis le tant que je cours après une chimère.... Je n'aurais pas du t'importuner avec ses broutilles... » Murmuras-tu à mi voix et si tu en étais capable tu aurais très certainement lâché une petite larme, mais non. Ton visage n'avait toujours pas bougé d'un iota, tu étais presque inhumaine. Tu commenças à secouer lentement la tête de droite à gauche et de gauche à droite, comme si tu voulais oublier toute cette ribambelle d'idée stupide, mais rien n'y faisait. Même les quantités effarantes d'informations qui défilaient devant tes yeux ne changeraient rien. Tu avais maintenant envie d'en savoir plus sur ton passé et cet homme serait peut-être à même de t'en dire plus, mais tu avais un peu de mal à supporter le choc et si on rajoutait cette mauvaise impression de voir toute cette énergie disparaitre de ton corps bien trop rapidement, ceci donné un cocktail explosif.

Alors que tu commençais à peine à relever la tête et à ouvrir tes paupières close, tu te rendis compte que l'homme sur qui tu avais pointé ton arme n'était plus là, tu commençais à paniquer, mais ton corps ne laisser rien transparaitre, mise à part tes yeux, dont le mouvement devenait de plus en plus fou dans leur orbite. « Dans tous les cas, ici, n'est pas le lieu approprié pour continuer cette conversation. » Entendis-tu qu'une voix dans ton dos qui s'adressait à toi. Tu resserras ton étreinte autour du vieux projectile et tu le remis dans ta poche, bien au chaud, tu venais de comprendre, qu'il n'avait pas dit non à ta proposition et qu'il accepterait même peut-être de t'aider. « Très bien, où dans ce cas, alors ? » Demandas-tu sans te retourner, comme si tu parlais un mur invisible derrière toi, le regard vide diriger droit devant toi. « Ou bien est-ce que je vais devoir acquérir ses informations auprès de l'un de tes clients ? » Demandas-tu plus légèrement comme s'il s'agissait d'une mauvaise blague, te laissant esquisser un petit sourire sur tes lèvres de caoutchouc. ❞

n certain temps avait passé depuis qu'il était parti et qu'il t'avait donné un lieu de rendez-vous et toi pendant ce temps-là tu n'avais rien fait, une minute, puis dix avait passé, tu étais toujours statique, le regard rivé droit devant toi à attendre la providence, ce qui t'avait sorti de ton état canonique c'était un puissant coup derrière la tête provoquer par le même barman que tu avais mis en joue à il a y peut de temps. La batte de base-ball en acier trempé c'était retrouvé tordu en deux, laissant une belle marque de ton crâne sur l'ustensile, mais toi tu avais à peine sourcilier. Instinctivement tu avais fait demi-tour et tu venais lui chopper le cou entre tes puissante mains pour le soulever à presqu'un mètre du sol. « Tu as très mal choisit ton jour, mais je te laisse la vie sauve, si tu réponds à ma question.... Où se trouve Soul Rebel et comment s'appelle le mec à qui te doit de l'argent ?! » Lui parlas-tu presque en aboyant un ordre avec une véritable voix mécanique, devant les yeux effarés de plusieurs personnes. Alors qu'il se débâtait vivement en essayant de te donner des coups de pieds tu resserras ton étreinte, avant de le reposer sur le sol. « C'est... Une boutique... krf... qui se trouve dans marché noir et ... le nom du gars... krf... c'est Leo. » Te répondis l'homme quelque peu gassouillet en se tenant la gorge à terre, laissant une toux roc s'échapper de sa voix. Tu ne lui répondis pas et tu tournas les talons pour rentrer dans ton chez « toi ».

C'était une course contre-la-montre, tes signaux étaient tous dans le rouge, tu te dépêchais de rentrer chez toi en quatrième vitesse, tu pressas toujours un peu plus le pas tu te retrouvas enfin devant chez toi, tu pris le temps de jeter un coup d'oeil circulaire avant de défaire tous les verrous. Tout aussi rapidement du tu refermas la porte derrière toi et tu te branchas à ta machine. Tu avais enlevé tes vêtements et tu te retrouvais nu comme un vers, tu branchas tes deux connectiques qui se trouvaient sur ta nuque et tu posas une sorte de lunette devant tes yeux qui te permettaient d'être connecté sur le réseau informatique de tout le dôme, tu fis transmettre quelques informations trier sur le volet à tes supérieurs alors que tu en gardais d'autre pour toi et bien sûr tu n'oublias pas de faire circuler quelques informations sur toi, au cas où si ce Leo viendrait faire des recherches il n'aurait pas des fichiers vide. « Temps de chargement estimé à 15 heures. » Te déclaras la machine avant que ta mise en veille commence et que tu sombres dans un drôle de sommeil. ❞